Ce symbole d'élégance apporte une touche raffinée et classique à toute tenue. Vous vous demandez comment bien porter votre montre de poche ? Voici quelques idées et conseils pour sublimer votre look.
]]>Les montres à gousset, ces bijoux vintage intemporels, font un retour en force dans le monde de la mode.
Ce symbole d'élégance apporte une touche raffinée et classique à toute tenue. Vous vous demandez comment bien porter votre montre de poche ? Voici quelques idées et conseils pour sublimer votre look.
Avant de penser à quel style adopter pour porter votre montre, il est important de bien savoir l'accrocher. La chaînette de la montre peut être passée par un bouton de chemise ou accrochée à un passant de ceinture, selon le style souhaité.
Pour un style sophistiqué, optez pour une montre à gousset avec un gilet. Accrochez-la à l'un des boutons du gilet puis passez la chaîne à travers l'une des boutonnières et faites-la glisser dans la poche prévue à cet effet. Cela permet de garder votre montre près de vous tout en laissant apparaître la chaîne, ajoutant ainsi une touche élégante à votre tenue.
Vous pouvez aussi afficher une montre à gousset au quotidien avec un jean. Dans ce cas, accrochez la montre à un passant de ceinture. Passez ensuite la chaîne dans une boucle du pantalon et glissez la montre dans votre poche avant ou arrière. Cela confère au port de la montre un côté détendu et moderne.
Les femmes peuvent porter une montre à gousset avec une robe ou une jupe en l'accrochant simplement à la taille. Choisissez de préférence une chaînette fine et délicate qui mettra en valeur la féminité de la tenue. Laissez la chaîne pendre librement sur le côté pour un rendu élégant.
Combinez votre montre à gousset avec un chemisier en accrochant la chaînette à un bouton. Glissez la montre dans une poche du chemisier, si possible, ou bien laissez-la pendre pour obtenir un style chic et original.
Pour un style bohème, transformez votre montre à gousset en collier en l'accrochant à une longue chaîne. Vous pouvez ainsi la porter comme un pendentif autour du cou. Cette astuce apporte une touche tendance à votre tenue tout en gardant un côté vintage et décalé.
Accrochez votre montre de poche au veston de votre costume 3 pièces. Faites passer la chaîne par une boutonnière du gilet et laissez-la pendre librement. Ce style souligne l'élégance et le raffinement de ce type de tenue.
Pour un costume 2 pièces, accrochez la montre à la ceinture du pantalon en passant la chaîne par un passant de ceinture. Laissez la montre pendre dans votre poche de veste pour lui donner du cachet et un look sophistiqué.
Pour celles qui préfèrent ne pas avoir leur montre sur elles, il est aussi possible de l'accrocher à un sac à main. Choisissez simplement une chaînette plus longue et suspendez la montre au fermoir ou à la anse du sac. Ainsi, vous avez toujours votre montre sous la main tout en ajoutant une touche originale à votre accessoire.
Enfin, n'hésitez pas à porter votre montre à gousset comme un bracelet en l'accrochant à un lien en cuir ou en tissu. Vous pouvez ainsi consulter l'heure facilement tout en ajoutant une pièce unique à votre collection de bijoux.
La montre à gousset est sans aucun doute l'accessoire tendance et élégant du moment. Il vous suffit de suivre nos conseils et de faire preuve de créativité pour l'intégrer à vos tenues et ainsi afficher un style chic et original !
]]>Bienvenue sur Goussets Béguin, la boutique spécialisée en montres à goussets ! Comme vous le saviez sûrement, les montres de poche furent, pendant très longtemps, un accessoire réservé à la haute classe durant l'ère Victorienne. Remplacé par les montres actuelles, les montres à goussets ont été popularisés par le courant Steampunk ! Il est donc légitime que nous accordons un blog spécialement dédié à l'univers Steampunk. Cependant, avant de parler du style Steampunk, parlons d'abord de son cousin éloigné, et plus récent, le Cyberpunk. Un courant très large regroupant plusieurs genres dérivés dont ils seront sujets dans cet article !
Dans cet article, nous nous concentrerons, donc, sur :
C'est parti !
Lorsque l'on parle des sous-genres du Cyberpunk, il est primordial de d'abord parler du Cyberpunk ! En effet, comprendre la base du courant est indispensable pour contextualiser les dérivés de l'univers originel. Le terme Cyberpunk a été popularisé durant les années 80, là où le grand public découvre le potentiel de l'informatique. L'émergence de la technologie informatique aura pris tellement d'ampleur que cela deviendra un véritable fantasme pour les romanciers d'anticipations. Un monde où la cybernétique prit le dessus et devint la technologie centrale de l'univers, où l'intelligence artificielle contrôlera les hommes et où la société serait manipulée et devenue soumise à la haute-technologie. Un univers d'anticipation dystopique, en somme ! On peut noter quelques références du genre tel que la série de films Matrix, le film Blade Runner, ou encore Clones. Dans les séries plus récentes, on peut également noter Black Mirror ou encore Max Headroom.
On retrouve dans le genre Cyberpunk des points très récurrents. Le protagoniste principal en tant que marginal, voulant se défaire d'une société complètement instrumentalisée, une mise en avant de la violence, du sexe et de la drogue , une critique du capitalisme et de la société de consommation et une différence de classes sociales flagrantes : des pauvres très pauvres et des riches très riches. Quant au style vestimentaire, on peut s'apercevoir une combinaison de vêtements inspirés du punk, voire du cybergoth, avec du transhumanisme. Il n'est, donc, pas rare que la majorité des personnages soient à moitié des cyborgs, des humains voulant transcender la limite de la nature.
Le Cyberpunk présente de nombreux thèmes à potentiel. Vu que l'univers se passe dans un futur relativement proche, il est facile d'imaginer nos technologies actuelles exploitées au maximum ! Grâce à cela, on notera 3 dérivés principaux du Cyberpunk : le Biopunk, le Nanopunk et le Solarpunk. Notez qu'il existe d'autres sous-genres, que l'on verra prochainement dans d'autres articles, cependant ils ne démarquent pas assez des autres univers pour être réellement considéré comme un style à part. Cela est principalement dû par une parution trop récente, et donc pas assez mature.
Commençons d'abord avec l'univers Biopunk ! Ce dérivé du Cyberpunk rassemble la technologie cybernétique mais met l'accent sur la science de la génétique et de la mutation. En transgressant la morale et le Serment d'Hippocrate, le Biopunk regroupe les horreurs de la science expérimentale dans un univers futuriste.
L'univers Nanopunk suit la même logique le Biopunk, cependant elle combine la bio-technologie avec la nano-technologie. On y retrouve donc du trans-humanisme transformant les humains n'ayant d'humain que le nom, avec des aptitudes surdéveloppées et de nouveaux points faibles.
L'univers Solarpunk est un cas un peu à part. Diamétralement opposé au ton noir des genres cités précédemment, le Solarpunk présente un futur utopique ! Une synergie parfaite entre les humains et la haute-technologie, un thème centré sur l'écologie et un monde où la morale a toujours été respectée, que ça soit à échelle individuelle ou collective.
Aujourd'hui, on peut dire que le Cyberpunk tend petit à petit à disparaître pour laisser place au Post-Cyberpunk ! En effet, ce dernier genre représente un univers se déroulant après l'époque du Cyberpunk. On y retrouve toujours un monde futuriste réunissant la technologie cyber et le réseau d'information, mais dans un ton bien plus nuancé ! Moins dystopique et plus réaliste, ce genre est devenu précurseur du Cyberpunk dystopique qui, à terme, peut s'avérer ennuyeux. On y retrouvera principalement des problèmes, non plus centré sur l'abus de la nouvelle technologie, mais basé sur des histoires plus standardisées. Le high-tech est devenu banal et réglementé, il n'y a plus de sens à sa critique. La page a été tournée, l'univers Post-Cyberpunk se passe simplement dans l'indifférence du progrès technologique !
]]>Bienvenue sur Goussets Béguin, la boutique de référence sur la thématique des montres à goussets ! N°1 sur le marché francophone, Goussets Béguin n'est pas seulement spécialisé en horlogerie mais également la culture Steampunk. En effet, les montres à goussets ont regagné en popularité grâce à l'univers Steampunk depuis ces dernières années et nous profitons donc de dédier tout une partie de notre blog à l'univers punk !
Dans cet article, nous allons voir :
Allons-y !
Avant de directement s'intéresser au genre Post-Cyberpunk, parlons d'abord de son prédécesseur : le Cyberpunk ! Apparu aux alentours des années 80, le Cyberpunk propose un univers rétro-futuriste où règne la technologie cybernétique. Piratages, cyborgs, trans-humanisme, ... Bref, toute la tech qui peut nous faire peur ! En effet, lorsque l'on remarque à quel point la technologie évolue rapidement, il n'est pas délirant de croire qu'elle prendra le dessus. Que l'intelligence artificielle finira par dominer l'intelligence humaine ! Les romans Cyberpunk s'inspirent alors de cette pensée craintive et créent un monde dystopique se déroulant dans un futur proche proche, généralement au XXIIème ou XXIIIème siècle. Le Cyberpunk est généralement caractérisé par des tons sombres, de la violence explicite à outrance, de la décadence, une éducation qui se perd, et la mise en avant de drogues. Cependant, cette période ne durera qu'un temps ! Lassé par cet univers représentant les mêmes trames scénaristiques et les personnages marginaux aux nombreux clichés, les romanciers ne tarderont pas à évoluer le genre avec le Post-Cyberpunk.
Maintenant que cette courte introduction sur le Cyberpunk est passée, attardons-nous sur le sujet qui nous intéresse ! Pour cela, voyons ensemble les différences entre le cyberpunk et le post-cyberpunk ainsi que son lien avec le solarpunk.
Avec le préfixe "post", on suggère que le genre Cyberpunk est apparu avant l'univers Post-Cyberpunk, mais quelles sont leurs véritables différences ? Chronologiquement, le Post-Cyberpunk se déroule après la période du Cyberpunk. De ce fait, la société s'est remis des dégâts de l'abus de la haute-technologie et évolue vers un monde plus mature !
Par rapport au Cyberpunk, le Post-Cyberpunk dispose :
Comme l'univers se déroule plusieurs décennies après le Cyberpunk, on note également une recherche plus approfondie sur la technologie utilisée comme la science de la génétique ou l'utilisation de nanotechnologie ! Ces sciences complexes sont, d'ailleurs, le thème de certains sous-genres du Cyberpunk comme l'univers Biopunk utilisant la mutation et la génétique comme centre de l'univers ou encore l'univers Nanopunk, mettant en avant la nano-tech.
Globalement, on peut dire que plus le futur avance et plus le monde arrive à cohabiter et à maîtriser les nouvelles technologies ! Cependant, contrairement au Cyberpunk qui est synonyme de futur dystopique, le Solarpunk représente un futur utopique. Disparition des guerres, et des différences de richesse. Le Solarpunk représente thème centré autour de l'écologie. Nous avons un article dédié à cet univers punk, cliquez sur la bannière ci-dessous si vous vous intéressez !
Comme d'habitude, un article présentant un nouveau genre ne serait rien sans y citer quelques oeuvres !
Désormais, vous êtes devenu incollable sur le genre du post-cyberpunk ! Dans cet article, nous avons appris l'histoire du cyberpunk et les caractéristiques de ce dernier. Le Cyberpunk est un univers dystopique où le thème se concentre sur la technologie cybernétique, le trans-humanisme et où la violence sera banalisée tandis que le Post-Cyberpunk est plus nuancé dans son atmosphère ! De plus, nous avons rapidement introduis l'univers Solarpunk en le décrivant comme un univers punk complètement à part ! Dérivé du Cyberpunk, le Solarpunk représente un univers utopiste centré sur l'écologie.
]]>Bienvenue sur Goussets Béguin, la boutique de référence dans les montres de poche et l'univers Steampunk ! Chaque semaine, nous proposons un article consacré aux différents genres et sous-genre punk. Aujourd'hui, nous continuons d'aborder les différents dérivés du courant Cyberpunk avec le Solarpunk !
Dans cet article, vous apprendrez :
Allons-y !
Avant de se consacrer au courant du Solarpunk, il est primordial de faire une cure de rappel sur son genre de base : le Cyberpunk !
Terme inventé par Bruce Bethke en 1983, et popularisé par Gardner Dozois peu de temps après, ce style s'inspirera de la même logique que le Steampunk. Alors que ce dernier met en valeur la technologie Steam, à vapeur donc, le Cyberpunk mettra en avant la technologie Cyber ! La domination de la cybernétique, de la robotique et l'exploitation des systèmes informatiques, un monde en déclin, quasi-apocalyptique, ... voilà l'univers global du Cyberpunk : un futur dystopique. Ces thèmes ne vous paraîtront sûrement pas anodins car vous avez forcément vu des oeuvres Cyberpunk, sans même le savoir ! Que ça soit Blade Runner, Matrix ou, plus récemment, Alita. Cependant, attention de ne pas lier l'univers post-apo et futuriste avec le Cyberpunk ! Par exemple, Mad Max fait typiquement partie du Dieselpunk et non du Cyberpunk. D'ailleurs, nous avons déjà expliqué la différence entre le Dieselpunk et le Steampunk, deux genres fortement liés.
En bref, retenez que le monde Cyberpunk est sombre et assez triste ! Imaginé durant les années 80, en pleine montée économique et lors de l'ascension technologique, les romans d'anticipations pessimistes furent très à la mode. Mais du coup, quel est le lien avec l'univers Solarpunk ?
L'univers Cyberpunk et Solarpunk sont bien plus proches que vous ne le pensez ! Alors que le courant Cyberpunk propose une dystopie futuriste où règne la violence dans tous les sens, le Solarpunk montre tout l'inverse avec une vision plus utopique de la vie de demain. Voyons tout cela ensemble !
Le Solarpunk est un genre apparu très récemment, aux alentours des années 2010. Comme dit en introduction, le Solarpunk se veut optimiste par rapport au monde de demain ! La technologie cybernétique cohabite parfaitement avec la nature, au point où l'écologie est devenue la priorité de ce monde. Le capitalisme n'est pas un mal absolu, la guerre et les catastrophes naturelles ne sont qu'un lointain souvenir. D'ailleurs, l'utilisation du terme Solar permet directement d'ancrer l'idée d'un monde "lumineux" ! La technologie solaire est exploitée à son maximum, l'humain a réussit à se passer de la technologie fossile et a développé les technologies et les moyens nécessaires pour profiter d'un cycle 100% naturel. En clair, le Solarpunk est l'Anti-Cyberpunk voire un Anti-Dieselpunk et se rapproche plus du courant Steampunk dans un style futuriste et non rétro-futuriste.
Sur le papier, le Solarpunk n'a absolument rien à voir avec le Cyberpunk. Ce dernier étant diamétralement opposé, tant au niveau de la mentalité des habitants, et au système de fonctionnement de la société ! Cependant, il est décrit comme étant un sous-genre du Post-Cyberpunk. Nous n'en avions pas parlé jusque-là mais entre la dystopie Cyberpunk et l'utopique Solarpunk existe un entre-deux : l'univers Post-Cyberpunk ! Nous en parlons plus en détail dans son article dédié, cependant, considérez que le post-cyberpunk est un monde futuriste bien plus nuancé, plus réaliste voire plus approfondit. Exit les fantasmes d'un futur transhumanisé à gogo où les corporations transgresseraient les valeurs éthiques ( encore plus qu'aujourd'hui ) et où la morale ne sera jamais prise en considération, et place à une mentalité plus réfléchie.
Si le genre Solarpunk vous intéresse, voici des références qui pourraient vous faire découvrir ce récent genre punk :
Dans cet article, nous avons appris plusieurs choses ! Premièrement, nous avons vu que l'univers Cyberpunk représente un monde où la technologie a prit le dessus. Que ça soit un mode de vie devenu complètement dépendant de la cybernétique, d'une histoire noire où la violence est mise en avant et la morale a disparue depuis longtemps : bref une dystopie futuriste très récurrente dans les romans d'anticipation. Mais nous avons vu surtout appris qu'il existait un thème complètement opposé ! Optimiste, où l'homme aura réussit à cohabiter de manière totalement pacifique et synergique avec la robotique, où la nature devient le thème principal du genre. Particulièrement récent, le Solarpunk est la preuve que nous ne craignons plus autant qu'avant la haute-technologie comme il était le cas quelques dizaines d'années plus tôt ! Cependant, entre le Cyberpunk et le Solarpunk, il existe un entre-deux. Et il s'agit du Post-Cyberpunk ! Plus réaliste que le Solarpunk et plus nuancé que le Cyberpunk, l'univers Post-Cyberpunk fait partie du renouveau du genre rétro-futuriste.
]]>Bienvenue sur Goussets Béguin, la boutique spécialisée en montres à gousset et style vestimentaire steampunk ! Chaque semaine, nous proposons des articles en rapport avec la thématique de notre boutique. Dans cette section, vous retrouverez tous les articles en rapport avec l'univers Steampunk. Aujourd'hui, nous continuons notre série d'articles sur les genres et sous-genres du steampunk.
Comme d'habitude, nous verrons :
C'est parti !
Que ça soit dans la littérature, la musique ou les oeuvres cinématographiques, il existe plusieurs grosses catégories de style, qui se subdivisent de nombreux sous-genres. Par exemple, en musique, nous avons la musique classique qui se divise en musique baroque, musique romantique ou encore en musique. Nous avons le blues qui donne naissance au rock, lui-même donnant naissance au rock alternatif, au rock progressif, au punk, à l'hardrock, qui à son tour, donnera naissance au metal et son infinité de sous-genres ...
Dans la littérature, c'est pareil ! Nous avons des romans d'enquête policières, des romans d'horreur ou encore des romans de science-fiction. Dans l'univers de la S-F existe une branche dédiée à l'univers dystopique. Le principe de ce style donnera naissance aux romans d'anticipation ! Évidemment, au 18ème et 19ème siècle, époque où naît le Steampunk, on n'imaginait pas encore les zombies ou les aliens envahiront la Terre. À la place, on prévoyait une nouvelle façon de vivre, avec une nouvelle technologie mise en avant ! Le plus connu étant le courant Steampunk où le pétrole et les moteurs à combustion sont remplacés par la technologie à la vapeur !
C'est la naissance des courants punk.
Il aura fallu attendre plus de deux siècles après la création du Steampunk pour y découvrir d'autres styles punk ! En effet, ce n'est qu'à la moitié du 20ème siècle que l'on découvre l'univers Dieselpunk ( voir les Différences entre le Steampunk et le Dieselpunk ) et, encore un peu plus tard, l'univers Cyberpunk ( voir les Différences entre le Steampunk et le Cyberpunk ) ! Ces trois univers punk deviendront les trois courants principaux du genre, où découleront plusieurs sous-genres dans chaque catégorie. Aujourd'hui, nous nous attaquerons à un sous-genre du Cyberpunk : le Biopunk !
Avec le préfixe Bio-, vous aurez rapidement compris que le thème du courant sera autour de la biologie. Et comme les univers punk sont systématiquement dystopiques, vous ne serez pas surpris d'apprendre que les barrières éthiques de la génétique auront été dépassées il y a déjà un moment. Comme dit en introduction, le Biopunk est un courant qui découle du Cyberpunk. Vous retrouverez donc dans les oeuvres Biopunk un monde hyper-connecté où règne la délinquance, la pauvreté et la misère sexuelle. À la différence du courant originel, le Biopunk met en avant la mutation et les armes biologiques, là où le Cyberpunk se base sur la cybernétique et les réseaux d'informations ! Pour faire simple : remplacez les pirates informatiques par des savants fous et les cyborgs par des créatures difformes et surpuissantes.
Si vous suivez nos articles de près, vous vous direz que le Biopunk resssemble fortement au Nanopunk ! Et vous n'aurez pas tort ! En effet, le Biopunk et le Nanopunk est à la Trap ce qu'est au Drill. Deux styles très semblables dont seuls les puristes pourront y faire une différence ! Le Univers Nanopunk est, pour faire simple, un sous-dérivé du Biopunk. Provenant tous les deux du Cyberpunk, on y retrouve les mêmes codes. À savoir un monde dystopique anticipant les dérives de la société actuelle, où règne la science morbide ! La principale différence entre le Nanopunk et le Biopunk se trouve dans la technologique embarquée. Toujours dans le même objectif ; la mutation génétique, le Nanopunk utilisera la nano-technologie, outre la bio-technologie et la bio-ingénierie.
La transformation humaine et l'exploitation de la biotechnologie ne date pas de hier ! Depuis toujours, l'homme a été fasciné par les limites de la nature. Que ça soit les expériences génétiques financées par l'industrie médicale et pharmaceutique, toujours existant à notre époque, ou par le lavage de cerveaux à l'époque de l'Allemagne nazi. L'univers Biopunk met en relief ce côté malsain et immoral grâce à plusieurs oeuvres regroupant clonage, drogues et expériences de masse. On peut citer :
Une fois de plus, nous avons vu en profondeur les caractéristiques d'un sous-genre punk ! Dans cet article, nous avons appris que le Biopunk est un sous-genre du Cyberpunk où, au lieu d'exploiter le potentiel du réseau informatique, on transforme l'ADN et l'ARN des êtres vivants pour les transformer en véritables mutants. Cependant, les univers punks ne sont pas tous négatifs ! On peut noter un genre particulièrement récent : le Solarpunk. Sous-genre du style Cyberpunk, cet univers se différencie des autres en tentant de présenter l'exact opposé de l'idéologie punk. Découvrez un monde positif, presque utopique, où le futur ne fait pas peur.
]]>Bienvenue sur Goussets Béguin, le site de référence en montres à goussets ! Chaque semaine nous nous partageons des articles en rapport avec la thématique de la boutique. Que ça soit de l'horlogerie aux styles vestimentaires en passant par toutes les influences du steampunk ! Étant donné la quantité d'informations en rapport avec notre thématique, nous avons décidé de créer un blog dédié uniquement au steampunk ! Si les montres de poche vous intéressent plutôt, voyez alors nos articles sur les montres à gousset.
Pour en revenir à cet article, voyons ensemble :
Allons-y !
L'univers Steampunk a été popularisé à l'époque de Jules Verne et de Tim Powers, soit au 18ème et 19ème siècle. Cela se remarque notamment par le style vestimentaire fortement inspiré de l'ère Victorienne où les hommes portaient des costumes et des chapeaux haute-forme et les femmes se baladaient avec des robes à corsets. Le terme Steampunk se décortique en deux parties : Steam pour vapeur. Quant à Punk, on y reviendra plus tard ! Mais avec ça, on imagine que la vapeur sera un trait important dans le courant steampunk. Il s'agit des mécanismes à vapeur et à pression ! Et vous verrez très rapidement que chaque courant punk disposera de sa propre technologie. Vous comprendrez alors que le suffixe -punk permettra d'identifier le thème central de l'univers.
Dans le cas du Cyberpunk, un courant plus récent popularisé à la fin du 20ème siècle, on peut déduire qu'il s'agira d'un univers futuriste où règnera la cybernétique et les réseaux d'informations. Souvent décrit comme une dystopie, l'univers cyberpunk englobe plusieurs sous-genres comme le biopunk ou le nanopunk, à l'instar de l'univers clockpunk qui est un dérivé de l'univers steampunk. Mais, aujourd'hui, nous nous attarderons principalement au Nanopunk !
Comme pour la description de tous les autres genres punk, nous allons décrire notre univers en présentant l'époque dans laquelle l'univers nanopunk s'inspire et le thème principal du nanopunk ! Allons-y !
Comme dit précédemment, le nanopunk est dérivé de l'univers cyberpunk. Cela signifie que l'univers se passe dans un futur dystopique très proche ! Guerres de clan, différences flagrantes entre la richesse et la pauvreté, mise en avant de la drogue et du sexe, de la violence constante. On pourrait noter le légendaire film Blade Runner ( et son remake avec Blade Runner 2047 ) ou encore le jeu Cyberpunk 2077. Notez également qu'il existe d'autres univers basés sur le cyberpunk comme Postcyberpunk, le Solarpunk ou encore le Biopunk. Mais nous aurons l'opportunité d'en parler dans d'autres articles !
Le cyberpunk base son thème sur la cybernétique. Donc la mise en avant du hacking et du trans-humanisme est fortement mise en avant ! Le biopunk s'attardera sur l'aspect du trans-humanisme en poussant le concept de la bio-technologie. Mutations, armes biologiques, monstres et autres désastres qui transgressent le blasphème de la sicence ! Eh bien le nanopunk, lui, s'attardera sur la nano-technologie ! Et donc, mettra en avant une technologie plus avancée que celle utilisée dans l'univers biopunk. On pourrait donc penser à un mélange entre la nano-technologie et la mutation génétique ! Relativement récent, l'univers nanopunk n'a pas encore atteint son maximum potentiel, il est donc assez difficile de pouvoir définir précisément le genre.
Pour finir l'article, il est temps d'avoir quelques références nanopunk ! Vous pouvez donc découvrir cet univers avec :
Et te voilà spécialiste du courant nanopunk ! Dans cet article, nous avons appris que ce style était un sous-genre du courant cyberpunk de par l'époque et l'ambiance générale. Un monde en déclin où l'on transperce la morale de la science et de la médecine ! Comme dit à maintes reprises, le nanopunk provient directement du Biopunk, lui-même étant un sous-genre du cyberpunk. On peut donc en conclure que le nanopunk est un sous-sous-genre de l'univers Cyberpunk ! Et oui, les courants punks sont bien plus complexes que ça en a l'air ... et ce n'est que le début.
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À travers ces lignes, nous verrons :
C'est parti !
Comparativement au steampunk, le terme Clockpunk est pratiquement inconnu du grand public ! Pourtant, ce dernier s'inspire beaucoup de l'univers steampunk. En effet, le rétro-futurisme est l'intérêt même du steampunk ! Rétro-futurisme que l'on retrouve dans le Dieselpunk, l'Atompunk ou, dans ce cas, le Clockpunk. contrairement au Cyberpunk ou au Biopunk, genres que l'on verra dans d'autres articles, qui propose un univers se déroulant uniquement dans le futur. En clair, on classe un courant comme étant "sous-genre du Steampunk" si celui-ci propose un univers rétro-futuriste dont il est facile de deviner l'élément technologique central. Mais nous verrons, une prochaine fois, qu'il existe des sous-genre de sous-genre, notamment avec le Dieselpunk, un courant uchronique, qui inspirera d'autres styles tels que le Steepunk !
Maintenant que vous êtes au courant du lien existant entre le Steampunk et le Clockpunk, concentrons-nous sur la description de cet univers ! Pour ce faire, et comme ce sera le cas pour tous nos articles consacrés aux courants punks, nous allons d'écrire la période historique du genre et la technologie centrale de l'univers, faisant thématique du courant punk. Allons-y !
Alors que le Steampunk se passe durant l'ère Victorienne, le Clockpunk recule de quelques siècles dans le passé pour arriver à l'époque de la Renaissance ! Époque qui fut très importante pour les mathématiques et l'astronomie, où l'on retrouve des grands noms tels que Leonardo Da Vinci, Nicolas Copernic ou encore Galilée. Lorsque l'on pense à la Renaissance, il n'est pas rare de penser à l'architecture Italienne, à la précision esthétique ou encore aux énigmes. Et c'est sur ces points que l'univers Clockpunk se repose !
Si vous avez un minimum de vocabulaire en anglais, vous aurez directement compris le rapport entre le Clockpunk et l'horlogerie. La technologie principale du Clockpunk se base beaucoup sur le mécanisme des horloges. Régularité, précision microscopique, stabilité, enchaînements mécaniques, ... Il s'agit d'une technologie très similaire au Steampunk ! À la différence où dans ce dernier on use parfois de la chimie, l'univers Clockpunk se base uniquement sur de la mécanique. Il existe un autre genre, très similaire du Clockpunk, il s'agit du Rococopunk ! Ce dernier se différencie exclusivement par la période l'univers, basé sur l'art rococo du 18ème siècle.
Même si le terme Clockpunk vous semble inconnu, on y retrouve beaucoup d'oeuvres se basant sur cet univers ! Notamment :
Désormais, tu connais tout ce qu'il y a à savoir à propos du style clockpunk ! Nous avons vu ensemble qu'il s'agissait un univers basé sur le XIVème et XVème siècle. Basé sur les énigmes mathématiques et la précision architecturale, on y retrouve une forte influence de l'Italie ! Il reste encore pleins de courants punk à explorer, découvre alors l'univers Nanopunk. Sinon, n'hésite pas à faire un tour dans notre collection montres steampunk en cliquant sur la bannière ci-dessous !
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Dans cet article, nous allons voir ensemble :
C'est parti !
Avant de se mettre à comparer les différences et points communs entre l'univers steampunk et celui du dieselpunk, revenons aux bases ! Le dieselpunk, ainsi que tous les autres courants tels que le cyberpunk, le biopunk, le solarpunk ou encore l'atompunk, sont tous des sous-genres dérivés du steampunk. Nous le verrons un peu plus tard mais notez que le courant a été imaginé au 19ème siècle, ce qui laisse pas mal de temps pour inventer de nouveaux univers qui y sont inspirés ! Ce qu'on peut noter tout de même, ce sont les similitudes entre chaque courant punk. En effet, venant tous de la même base, il est normal d'y retrouver la même logique ! On peut noter :
En respectant ces trois critères, vous aurez la base pour créer votre propre univers punk !
Nous voici désormais au point central de l'article ! Tout comme les différences entre le steampunk et le cyberpunk, nous allons présenter ces deux courants littéraires rétro-futuristes entre 3 points : leur date d'apparition, la présentation de l'univers et l'accoutrement des personnages ! Allons-y !
Commençons par l'origine du steampunk et du dieselpunk. Quand ces courants ont vu le jour ? Qui les a inventé ou popularisé ? C'est ce dont nous allons parler ici !
Le courant steampunk existe depuis pratiquement 2 siècles que ça soit dans la littérature avec Jules Verne ou Tim Powers mais également dans des oeuvres cinématographiques comme Star Dust, La Cité des Enfants Perdus ou encore La Planète aux Trésors ! L'époque inspirée de cet univers se trouve durant l'ère Victorienne où les femmes étaient habillées avec de longues robes, des corsets et les hommes en costume trois-pièces, des hautes-formes ou des montres à gousset mécaniques.
Quant au monde dieselpunk, celui-ci voit le jour en 2001 avec le jeu de rôle Children of the Sun de Lewis Pollack ! Même si le nom du courant est pratiquement inconnu, le nombre d'oeuvres autour de cet univers en reste pas moins impressionnant. Nous avons par exemple la superbe saga Final Fantasy, Wolfenstein ou encore en films tels que Death Shadow ou Mad Max !
Maintenant que nous avons le contexte e ces deux styles, voyons un peu leurs caractéristiques !
Comme expliqué en introduction, l'univers steampunk se base sur l'utilisation massive de machines à vapeur, de moyens de transport volants dans une époque proche de la révolution industrielle. Les anciens armes à feux tels que des pistoles, des carabines à poudre ou de revolver mêlés à des technologies futuristes comme le laser créent des armes uniques en leur genre !
Comme vous vous en doutez, le dieselpunk s'inspire énormément du steampunk, à la différence où le steam- se transforme en diesel-. Concrètement, vous remplacez les machines à vapeur par des machines fonctionnant à l'essence et au gasoil ! De plus, pour rester dans cohérence de la technologique embarquée. L'époque du dieselpunk se trouve aux alentours de la 1ère Guerre Mondiale ! Que ça soit au niveau de l'ambiance générale, des armes utilisées ou des différents véhicules de l'époque ( Zeppelin, avions à hélices, tank, ... ).
Finissons la comparaison en décrivant le style vestimentaire des personnages de chaque univers !
Comme mentionné plus haut, le monde steampunk se déroule durant la révolution industrielle au XIXe siècle. De ce fait, la population se divisait en 3 classes sociales : les nobles, la classe moyenne et la classe ouvrière ! Contrairement à aujourd'hui - quoi que ? -, la distinction était très prononcée et les droits n'étaient absolument pas unanime ! De ce fait, les riches étaient constamment en costume chic et les pauvres avaient à peine de quoi survivre.
Les vêtements dans le dieselpunk se différencient énormément par rapport au steampunk. Non seulement car il ne s'agit pas de la même époque, presqu'un siècle les sépare, mais car le dieselpunk est un monde en plein chaos ! Par chaos, on sous-entend en pleine guerre. Dans ce monde, les hommes font leur service militaire et partent servir leur pays ! De ce fait, les tenues militaires des années 1930 sont représentés en grande majorité. D'autres inspirations tels que les films noirs et le cinéma expressionniste allemand voient également le jour !
Vous voici à jour sur les différences entre l'univers steampunk et dieselpunk ! Vous aurez rapidement compris que le dieselpunk s'inspire énormément de la logique steampunk pour en faire un sous-genre. Apparu au 21ème siècle, le dieselpunk profite de beaucoup de points avec notre époque tant au niveau vestimentaire qu'au niveau des technologies ! Malgré tout, cela en reste un monde très vaste dont il serait toujours intéressant de s'y plonger.
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Bienvenue sur Goussets Béguin, la boutique spécialisée en montres de poche ! Bien que les montres à gousset ne soient pas issus du monde steampunk, il est impossible de ne pas y faire le lien ! C'est pour cela que nous proposons des articles dédiés à l'univers steampunk, un style qui nous passionne fortement.
Dans cet article dédié aux novices du genre, nous allons voir ensemble :
Ne perdons pas une minute de plus, c'est parti !
Avant de s'attarder sur le monde steampunk et le monde cyberpunk, il est intéressant de faire un point sur les courants littéraires du style punk ! Outre l'univers steampunk basé sur un monde, comme son nom l'indique, autour des machines à vapeur, il existe également d'autres genres moins connus partageant tous un point commun : un futur alternatif. On peut noter le cyberpunk, que nous verrons en détail dans cet article, mais également le dieselpunk et le biopunk pour les plus connus. Le nanopunk, l'atompunk, le solarpunk ou encore l'ecopunk seront plutôt classés comme sous-genre de certaines variantes du courant punk ! Rassurez-vous chacun de ces genres aura droit à son propre article explicatif ! Derrière ces noms qui peuvent faire peur, il est très facile de comprendre le centre de leur univers.
Alors que le steampunk met en avant la technologie à vapeur - steam signifiant vapeur - vous devinerez très facilement la ressource principale de chaque univers grâce à leur préfixe. Le suffixe -punk, quant à lui, définira l'époque futuriste et la mentalité progressiste ( que l'on remarque surtout dans le style musical et vestimentaire punk ! ).
Maintenant que cette petite introduction à l'univers punk est passée, on y voit beaucoup plus clair ! Les plus rapides d'entre-vous peuvent, dès à présent, différencier l'univers steampunk et cyberpunk grâce à leur étymologie ! Pour les plus curieux, voyons en détail les caractéristiques de ces deux univers en parcourant leur histoire et inspiration, la description de leur univers et finissons par les caractéristiques de leur style vestimentaire !
Commençons par décrire le steampunk et le cyberpunk en faisant un petit point sur leur origine et leur date d'apparition.
L'apparition de l'univers steampunk date de plus longtemps que l'on ne le pense ! Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, le steampunk est représenté dans certaines ouvrages de Jules Verne. Il est même dit que l'écrivain français pourrait être le précurseur du steampunk ! Avec Voyage au Centre de la Terre, De la Terre à la Lune ou encore Le Tour du Monde en 80 Jours, ... ces romans du 19ème siècle inspireront beaucoup d'oeuvres littéraires et cinématographiques de notre époque. D'ailleurs, sachez que le 19ème siècle est une époque très importante pour le steampunk, mais on y reviendra un peu plus tard. Par la suite, des auteurs de science-fiction tels qu'Albert Robida, H. G. Wells ou Tim Powers deviendront les écrivains modernes de ce style.
Avec Cyber pour cybernétique, le genre Cyberpunk fait directement allusion à un univers, et un mode de fonctionnement bien plus récent ! Dans un monde où règne la technologie avancée et où tout n'est que numérique, il est rare que cela ne tourne pas à la dystopie. Et, c'est précisément l'adjectif qui définirait ce style littéraire ! De la même manière que Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, qui peut être considéré comme le précurseur du cyberpunk, ce courant littéraire rimera souvent avec des antihéros, de la violence à outrance au point même où cela sera banalisé. Le cyberpunk sera fortement démocratisé sous forme de jeux-vidéos ( Cyberpunk 2077, pour le plus connu ) mais également dans des oeuvres cinématographiques telles que Blade Runner ou Le Cinquième Élément ou autres jeux de rôle. Dans les oeuvres littéraires, on peut noter William Gibson avec son célèbre roman Neuromancien !
Comme dit en introduction, l'intérêt du punk est de représenter le futur ou, du moins, d'y anticiper. Mais comme vous vous en douteriez, le steampunk et le cyberpunk sont les deux courants les plus opposés. En fait, le steampunk est un style complètement à part, de par son origine datant de presque 200 ans !
Lorsque l'on pense à steampunk, on pense généralement à une technologie rétro-futuriste. Un mélange complexe entre les systèmes à vapeur et une technologie moderne, c'est ce qui en crée un univers complètement unique ! Pour décrire simplement le steampunk, dites-vous simplement que le pétrole et le nucléaire ont été remplacés par la vapeur, exploitée à son plein potentiel, et que les inventions modernes découleront directement de ce mode de fonctionnement. Ce qui explique les innombrables machines à vapeur, les systèmes de pistons, de rouages basés sur de l'énergie produite par la pression de l'eau sous forme de gaz ou liquide ! La raison de cette technologie s'explique simplement par la date d'apparition du courant steampunk. En effet, durant les années 1850, l'énergie nucléaire ne fût pas encore découverte et il était trop tôt pour découvrir le potentiel de l'énergie fossile !
L'univers cyberpunk est quant à lui très facile à décrire ! En effet, la mise en avant de l'informatique s'explique simplement par l'époque de parution du cyberpunk : les années 80 ! Les années 80 se résument principalement à une croissance économique exponentielle, quant au niveau de l'avancement technologique avec l'apparition des jeux-vidéos, de l'industrie et de la musique électronique mais surtout de la naissance d'Internet. Grâce au réseau interconnecté, le partage d'informations devient instantanément plus facile ! Mais qui dit informations dit données et qui dit données dit piratages ! Très vite, l'idée d'un futur dystopique autour de la cybercriminalité traverse l'esprit des écrivains et le transhumanisme, de par les progrès technologiques, fascinera les créatifs. Le cyberpunk c'est : le mauvais côté des progressions technologiques poussé à l'extrême où règne la loi du plus fort et où la prostitution est plus que fréquente. Même s'il ne s'agit pas du style cyberpunk, on peut noter la série Black Mirror qui partage les mêmes inquiétudes, dans un futur bien plus proche au point où certains épisodes de la série d'anticipation dystopique concordent avec la réalité. Inquiétant, n'est-ce pas ?
Après avoir mis en dépression une certaine partie de nos lecteurs, restons entre personnes courageuses et voyons ensemble les différents codes vestimentaires dans l'univers steampunk et l'univers cyberpunk !
Le look steampunk est très facile à décrire ! En fait, il s'agit simplement d'un style victorien couplé à la sauce steampunk. Bon, dit comme ça, cela ne parle peut-être pas à grande monde ... La sauce steampunk décrit une sorte de transhumanisme fonctionnant à la technologie à vapeur ou différents accessoires telles que des lunettes d'aviation, des masques à gaz et des armes à feux du 19ème siècle comme des canons sciés ou des carabines ! Alors que le style victorien s'explique par la façon dont les gens s'habillaient au 19ème siècle, les accessoires d'aviateurs s'expliquent simplement car l'univers steampunk regorge d'énormément d'îles volantes et que le système de transport s'effectue soit par avions, soit par bateaux volants ! Quant aux armes et protections s'explique par une époque en guerre, tout comme les autres courants punk, d'ailleurs ...
Le look cyberpunk s'explique également très facilement ! Remplacez les habits de l'ère victorienne par des habits inspirés du punk des années 70 comme les vêtements en cuir, les cheveux colorés et sans limite, des tenues provocantes avec du transhumanisme à gogo ! Comme il s'agit d'un monde perpétuellement violent, il est coutume d'utiliser des armes à feu modernes tels que des pistolets à gros calibres, des fusils à tête chercheuse ou des projectiles sous forme de laser.
Désormais, vous êtes parfaitement capable de différencier le genre steampunk et le cyberpunk ! Nous avons vu ensemble que leurs principales différences tournent autour de l'avancement technologique et l'évolution des moeurs. Alors que le steampunk propose un univers plutôt optimiste, où la technologie à vapeur est devenue la nouvelle ressource énergétique, le cyberpunk est beaucoup plus triste, où le monde est plongé dans le chaos, la décadence et l'abus de pouvoir. Cependant, le genre punk est vaste, très vaste, et ne se limite pas qu'à ces deux univers ! En tant que passionné du steampunk, il est primordial de connaître les différences avec le dieselpunk, un sous-genre tout aussi intéressant.
]]>Diesel Forces par Stefan Prohaczka
Alors que les scientifiques n'ont pas encore déterminé (ce qui sera certainement) les effets catastrophiques d'un tel appariement de mutants (pensez que le Thriller de Michael Jackson rencontre les Sex Pistols lors d'une réunion à Poudlard), pour l'instant nous pouvons tous rester assis et profiter du voyage. Mais pour améliorer ce plaisir, vous aurez besoin d'une introduction sur l'évolution des cultures/genres punk. Alors c'est parti !
Tout d'abord, les règles des sous-punks
Chacun des sous-punk n'est pas aussi punky que le punk actuel. Certains sont à peine punk (comme Punky Brewster). Donc si tu es moins que punk, ça ne te dérange pas. Deuxièmement, les titres de culture/genre proviennent de la définition des artefacts ou de la technologie d'une époque (et les intellos comme moi adorent débattre des délimitations). Troisièmement, les gens en inventent tout le temps de nouveaux, donc si vous ne voyez pas ce que vous aimez, revenez le voir demain ou créez-le vous-même.
C'était la diversion originale, donc c'est plus punk que la plupart de ses frères et sœurs. Si le mot hacker est synonyme de "champion nerd de la liberté" dans votre lexique et que vous aimez utiliser des mots comme lexique (et vous craignez la singularité inévitable) vous êtes fait pour le punk cybernétique. En ce qui concerne les romans, commencez avec n'importe quoi de William Gibson. Pour les films, regardez Blade Runner, The Terminator et The Matrix.
Ensuite, à mesure que nous revenons en arrière dans l'histoire, c'est Atomicpunk. Si vous vivez et mourez encore pour une fusillade classique qui tue les communistes, ou si vous savez que l'URSS ne les a jamais vraiment démantelés, vous pourriez être atomicpunk. Si votre idée d'un projet scientifique amusant au collège est d'exposer les vers de terre à l'uranium, alors "Danger, Will Robinson", vous êtes atomicpunk. Pensez à Batman, Goldfinger, Superman, canons à rayons, etc. .
Le Dieselpunk couvre l'entre-deux-guerres (en gros). Si vous restez éveillé la nuit en vous demandant comment serait le monde si Hitler était mort jeune garçon ou s'il avait pris sa retraite dans les Caraïbes dans les années 60, alors c'est le punk pour vous. Trains à balles et mitraillettes, cocktails de prohibition, art déco et film noir sont les cartes de visite du dieselpunk. Ce punk est généralement pour ceux d'entre nous qui aiment fouiller dans les pires aspects de la psyché humaine et reflètent les réalités d'aujourd'hui dans le rétroviseur d'hier. Visitez dieselpunks.org.
Ce punk est le punk le plus à la mode pour le moment. Il couvre tout, de l'Angleterre victorienne à l'Ouest sauvage, mais se termine généralement par la Première Guerre mondiale. Les règles de puissance de la vapeur. Des lunettes, des montres à gousset et des spéculations sur la guerre de Sécession avec l'arrogance débridée de l'homme et de la technologie. Si vous avez grandi sur 20.000 lieues sous les mers ou la machine à remonter le temps, alors Steam est votre saveur. The Golden Compass et The Wild Wild West représentent la vapeur dans les films, tandis que les romans incluent les affaires de H.G. Wells et Boneshaker.
Bien qu'il y en ait beaucoup d'autres, ceux-ci vous aideront à démarrer votre culture punk. Alors mets ton punk sur le coup. Tout le monde le fait. (Et nous avons une bonne dizaine d'années avant que la tendance n'atteigne la télé-réalité)
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Contre-jour
par Thomas Pynchon - 2006
Against the Day n'est pas une lecture facile. La complexité de ce roman et sa distribution de plus d'une centaine de personnages mettront au défi même les fans les plus fervents de Pynchon.
Tout commence en 1893 à l'Exposition universelle de Chicago, avec une équipe intrépide de jeunes montgolfières dont les aventures dans les livres d'histoires se terminent, s'interrompent et parfois même sont lues par des dizaines de personnages un peu plus réalistes au cours des 30 prochaines années.
Against the Day est alambiqué, sinueux et compte plus de 1 000 pages, alors si vous y plongez, allez-y doucement et régulièrement.
Agatha Hétérodyne and the airship city
par Phil & Kaja Foglio - 2011
Phil & Kaja Foglio sont les créateurs de la bande dessinée primée Girl Genius. Kaja a même trouvé un nom différent pour tout ce sous-genre (et nous sommes d'accord avec elle) :
La révolution industrielle a dégénéré en guerre totale. Dix-huit ans se sont écoulés depuis la disparition, dans des circonstances mystérieuses, des garçons hétérodynes, aventuriers et inventeurs bienveillants. Aujourd'hui, l'Europe est gouvernée par les étincelles: des dynasties de savants fous gouvernent et terrorisent la malheureuse population avec leurs inventions bizarres et leur pouvoirs incontrôlés, tandis que les opprimés rêvent du retour des Hetrodynes.
A l'Université Polygnostique de Transylvanie, une jolie et jeune étudiante nommée Agatha Clay semble n'avoir que peu de chance. Incapable de construire quoi que ce soit qui fonctionne, mais dévouée à ses études, Agatha semble destinée à une carrière mineure et peu reluisante d'assistante de laboratoire. Mais lorsque l'Université est renversée par l'impitoyable tyran Baron Klaus Wulfenbach, Agatha se retrouve prisonnière à bord de son énorme dirigeable, le château Wulfenbach, et il semble qu'elle puisse porter une étincelle de science folle dans cette aventure.
Boneshaker
par Cherie Priest - 2009
Boneshaker combine le steampunk avec les zombies dans une version alternative de l'histoire de Seattle, Washington. Il a été nominé pour la Nébuleuse et Hugo 2009, et a remporté le Prix Locus en 2010.
Au début de la guerre civile, des rumeurs sur la présence d'or dans le Klondike gelé ont amené des hordes de nouveaux arrivants dans le Pacifique Nord-Ouest. Soucieux de rivaliser, les prospecteurs russes ont demandé à l'inventeur Leviticus Blue de créer une grande machine qui pourrait extraire cet or à travers la glace de l'Alaska. C'est ainsi qu'est né l'incroyable moteur de forage du Dr Blue.
Mais lors de son premier essai, le Boneshaker s'est terriblement mal comporté, détruisant plusieurs pâtés de maisons au centre-ville de Seattle et déterrant une veine souterraine de gaz nocif qui a transformé quiconque l'insuffle en mort vivant.
Frankenstein
par Mary Shelley - 1818
On a prétendu que Frankenstein, ou le Prométhée moderne, est le premier roman de science-fiction. Shelley l'a publié de façon anonyme en 1818, et 500 exemplaires ont été imprimés.
Ce n'est qu'en 1831 que la version "populaire" fut vendue (qui est probablement celle que vous avez lu). Shelley a édité le livre de manière significative, s'inclinant devant la pression pour rendre le livre plus conservateur. Beaucoup d'érudits préfèrent la version de 1818, affirmant qu'elle est fidèle à l'esprit original de Shelley.
Frankenstein mérite son inclusion dans l'univers steampunk parce en vertu de son caractère de roman science-fiction qui se passe en Angleterre victorienne (et Shelley n'a même pas eu à faire semblant).
Homunculus
par James P. Blaylock - 1986
Gagnant du prix Philip K. Dick, Homunculus est l'auteur de la tentative de Blaylock (l'un des pères fondateurs du mouvement steampunk moderne) d'intégrer Edgar Allen Poe, H. G. Wells et Robert Louis Stevenson en un seul, puis de les dépasser tous à leur propre jeu. Sans rire, il fait du bon travail.
Un dirigeable avec un pilote mort passe au-dessus du Londres victorien dans une orbite délabrée depuis quelques années, suscitant l'intérêt de la Royal Society, ainsi que celui de l'explorateur scientifique Langdon St. Ives et de l'évangéliste/contrefacteur Shiloh.
Shiloh est convaincu que le dirigeable porte son père, un minuscule extraterrestre de l'espace, mais il cache ce savoir au Dr Ignacio Narbondo, vivisectionniste, qu'il paie pour réanimer la mère morte de Shiloh.
C'est de plus en plus fou, nous vous laissez découvrir le roman à partir de là.
La Dame aux artifices
par Shelley Adina - 2011
L'auteure indépendante Shelley Adina a acquis un public fidèle pour ses aventures steampunk autour d'héroïnes intelligentes et courageuses, et la série Magnificent Devices (dont Lady of Devices est le livre #1) est la plus populaire.
Quand son père joue la succession sur le moteur à combustion et perd, Claire se retrouve dans les rues de Londres. Mais étant une jeune femme de ressources et d'intelligence, elle renverse la chance. Peu de temps après, un nouveau chef s'élève dans le monde souterrain, connu seulement sous le nom de la Dame aux artifices. Lorsqu'elle rencontre Andrew Malvern, membre de la Royal Society of Engineers, elle se rend compte que ses talents peuvent aller au-delà de l'invention des engins explosifs. Ils peuvent l'aider à réaliser leurs rêves à tout les deux. Cela seulement s'ils peuvent tous les deux rester en vie assez longtemps pour voir que parfois les amitiés les plus proches peuvent déclencher les plus grandes trahisons ...
Léviathan
par Scott Westerfeld - 2009
Dans ce premier livre de la trilogie, une autre guerre mondiale est menée par des machines steampunk et des monstres biopunk (c'est-à-dire génétiquement fabriqués).
"Rehaussé par les illustrations en noir et blanc complexes de Thompson, le monde imaginaire brillamment construit de Westerfeld captera les lecteurs dès la première page. Pleine d'action ininterrompue, cette aventure steampunk va devenir un classique."
-Journal de la bibliothèque de l'école (revue étoilée)
Moteurs mortels
par Philip Reeve - 2001
Si vous n'avez jamais lu steampunk avant, Mortal Engines est un bon point de départ. Ça commence comme ça :
"C'était un après-midi sombre et bruyant au printemps, et la ville de Londres poursuivait une petite ville minière sur le lit asséché de l'ancienne mer du Nord."
Mortal Engines se situe dans un monde post-apocalyptique, ravagé dans le passé par la guerre nucléaire, qui a provoqué d'énormes bouleversements géologiques. Pour échapper aux tremblements de terre, aux volcans et autres instabilités, un ingénieur a conçu un système où des villes entières sont devenues immenses, des véhicules en mouvement connus sous le nom de Traction Cities, et doivent se consommer les unes les autres afin de se maintenir dans un monde privé de ressources naturelles.
Perdido Street Station
par China Miéville - 2000
Dans le sombre monde de Bas-Lag, New Crobuzon, une ville sordide où les humains et les races obscures vivent dans la peur perpétuelle du Parlement et de sa brutale milice. L'air et les rivières sont épaissis avec les polluants des usines et les effluves étranges de l'alchimie, et les ghettos contiennent un vaste mélange de travailleurs, d'artistes, d'espions, de junkies et de prostituées.
Retribution Falls
par Chris Wooding - 2009
Le piratage du ciel est un peu hors de la portée de Darian Frey. Le destin n'a pas été favorable au capitaine du dirigeable Ketty Jay, ni à son équipage hétéroclite. Ils fuient tous quelque chose. Crake est un démoniste caché, voyageant avec un golem blindé et chargé de culpabilité. Jez est le nouveau navigateur, désespéré de dérober son secret au reste de l'équipage. Malvery est un médecin déshonoré, qui boit jusqu'à la plus que satiété. Ainsi, lorsqu'une occasion se présente de voler un coffre de pierres précieuses d'un dirigeable vulnérable, Frey ne peut pas la laisser passer. C'est une prise facile et la récompense fera enfin de lui un homme riche.
Mais quand l'attaque tourne horriblement mal, Frey se retrouve soudain l'homme le plus recherché de Vardia, traîné par les chasseurs de primes, l'élite des chevaliers du siècle et la redoutable reine du ciel, Trinica Dracken. Frey se rend compte qu'ils ont été piégés pour faire une chute, mais il ne connaît pas la fin du scénario. La solution ultime pour le capitaine et l'équipage se trouve peut-être dans la légendaire ville pirate cachée de Retribution Falls. Enfin, s'ils peuvent y arriver sans se faire souffler dans le ciel.
"Une prose magnifiquement travaillée et des scènes remarquablement imaginatives... et l'univers tentaculaire et varié de Wooding et son action rugueuse et tumultueuse raviront les fans de steampunk."
-Publishers Weekly
Sans âme
par Gail Carriger - 2009
Alexia Tarabotti travaille sous le poids d'un trio de charges mentales et sociales. D'abord, elle n'a pas d'âme. Deuxièmement, c'est une vieille fille dont le père est italien et mort. Troisièmement, elle a été brutalement attaquée par un vampire, violant toutes les normes de l'étiquette sociale.
Que faire à partir de là ? Aller de mal en pis apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire, puis l'effroyable Lord Maccon (bruyant, désordonné, et magnifique loup-garou) est envoyé par la reine Victoria pour enquêter.
Tout le monde semble croire qu'Alexia est responsable du désordre dû à l'apparition de vampires inattendus et la disparition des vampires attendus. Peut-elle comprendre ce qui arrive réellement à la haute société londonienne? Sa capacité a être sans âme et à nier ses pouvoirs surnaturels s'avérera-t-elle utile ou tout simplement embarrassante? Enfin, qui est le véritable ennemi?
Steampunk
Publié sous la direction d'Ann et Jeff VanderMeer - 2008
Cette anthologie fait un excellent travail en donnant un aperçu général du genre steampunk et de tout ce qu'il est possible d'y trouver. Une mention spéciale à "Seventy-Two Letters" de Ted Chiang.
L'alchimie de la pierre
par Ekaterina Sedia - 2008
Mattie, un automate intelligent habile dans l'utilisation de l'alchimie, se trouve prise au milieu d'un conflit entre les gargouilles, la mécanique et les alchimistes. L'ancien ordre cédant rapidement la place au nouveau, Mattie découvre des secrets puissants et dangereux, des secrets qui peuvent complètement modifier l'équilibre du pouvoir dans la ville d'Ayona. Cela ne va pas très bien avec Loharri, le mécanicien qui a créé Mattie et qui a toujours la clé de son cœur, littéralement.
La vision sombre et exquise de Sedia déforme délibérément des idées familières, allant de l'ordinateur " je-sais-tout " aux statues parlantes désespérées d'âmes, laissant les lecteurs en tirer leurs propres conclusions sur le juste équilibre entre tradition et progrès et sur ce que signifie être en vie.
Les voies d'Anubis
par Tim Powers - 1983
Anubis Gates est un classique du steampunk qui semble relever plus du fantastique que la science-fiction, mais il a voyagé dans le temps (et a gagné le prix Philip K. Dick en 1984).
Le livre met en scène un ancien sorcier égyptien, un millionnaire moderne, un loup-garou qui change de corps, un clown hideusement déformé, une jeune femme déguisée en garçon, un Lord Byron qui a subi un lavage de cerveau, et enfin le professeur Brendan Doyle, protagoniste qui ne voulait en aucun cas se retrouver dans cette situation.
L'âge de diamant
par Neal Stephenson - 1995
Situé dans la Shanghai du XXIe siècle, où la nanotechnologie affecte tous les aspects de la vie, The Diamond Age est l'histoire de ce qui se passe lorsqu'un appareil interactif de pointe tombe entre les mains d'un gamin de la rue nommé Nell. Sa vie - tout l'avenir de l'humanité - est sur le point d'être décodée et re-programmée.
L'âge de diamant est une saveur différente car il présente un certain groupe de personnes ont ré-adopté les valeurs et la morale victorienne, avec les chapeaux haut de forme, les dirigeables et les vélocipèdes.
Ce long roman, qui présente ses concepts techniques parfois difficiles d'une manière accessible, devrait séduire d'autres lecteurs que les utilisateurs habituels de SF.
-Éditeurs Hebdomadaires
La machine à différences
par William Gibson et Bruce Sterling - 1990
La machine à différences est largement considéré comme ayant contribué à établir les conventions de genre du steampunk.
Nous sommes en 1855, et l'ordinateur est arrivé un siècle à l'avance grâce à Charles Babbage qui a réalisé son rêve de créer à la fois la machine à différences et le moteur analytique plus avancé.
À la fois roman policier et thriller historique, l'aventure dans The Difference Engine commence par la découverte d'une boîte de cartes perforées Engine d'origine et de destination inconnues. Des cartes pour lesquelles quelqu'un veut vraiment tuer.
La boussole d'or - A la croisée des mondes
par Philip Pullman - 1995
Connu sous le nom de Northern Lights en dehors des États-Unis, The Golden Compass est un livre fantastique : intelligent, inventif et difficile à poser. C'est le premier livre de la trilogie His Dark Materials, ils vous sont tous vivement recommandés.
Lyra Belacqua se contente de courir parmi les érudits du Collège Jodan, avec son démon familier toujours à ses côtés. Mais l'arrivée de son redoutable oncle, Lord Asriel, l'entraîne au cœur d'une lutte terrible; une lutte née de Gobblers et d'enfants volés, de clans de sorcières et d'ours en armure. Alors qu'elle se précipite vers le danger dans le froid du Grand Nord, Lyra ne soupçonne en rien la vérité choquante : elle seule est destinée à gagner, ou à perdre, cette bataille plus que mortelle.
"Pullman est passé maître dans l'art de combiner des caractérisations impeccables et des intrigues sans faille, en maintenant un rythme effréné pour créer scène après scène des tensions presque insupportables."
-Éditeurs Hebdomadaires
The Half-Made World
par Felix Gilman - 2010
The Half-Made World a assez d'influence steampunk pour être connu sous le nom de Steam Western, mais il pourrait aussi être classé dans la catégorie New Weird.
Le monde n'est encore qu'à moitié fait. Entre les rives sauvages de l'incréation et les anciennes terres de l'Orient se trouve la vaste étendue de l'Ouest - jeune, chaotique, magnifique et déchiré par la guerre.
Il y a trente ans, la République rouge s'est battue pour refaire l'Occident avec gloire et a échoué. Le monde qui existe aujourd'hui a été découpé au milieu d'une guerre entre deux factions rivales : la Ligne, qui réduit le monde à l'esclavage industriel, et l'Arme à feu, un culte de la terreur et de la violence. La République fait maintenant partie de l'histoire, même si le dernier de ses généraux est oublié et sans nom dans un asile de fous à la limite de la création.
"Une prose vivante et précise, une histoire captivante et imaginative, un décor terriblement inventif, un héros indestructible et un héroïne intelligente et adulte; ça fait longtemps que nous n'avons pas vu un roman de science-fiction comme celui-ci.
-Ursula K. Le Guin, auteure de The Farthest Shore et The Left Hand of Darkness, lauréate du Prix national du livre.
Le Duc de Fer
par Meljean Brook - 2012
The Iron Duke est une romance, c'est incontournable, mais c'est aussi une aventure steampunk très amusante.
Cela fait neuf ans que la Horde, un empire oppressif d'Asie, a été chassée d'Angleterre. Cependant, l'inspecteur détective Lady Wilhelmina Wentworth ne pourra jamais échapper à leur cruauté : sa mère a été violée pendant l'invasion, et née de ce viol, Mina est à moitié "Horde". Mina croise le chemin du vénéré duc de fer Rhys Trahaearn, un ancien capitaine pirate qui a joué un rôle déterminant dans la lutte contre la Horde, lorsqu'un cadavre est jeté sur son domaine.
Les dirigeables, les zombies, la nanotechnologie, les personnages secondaires étranges et une héroïne compliquée... font de ce roman une lecture complexe et saisissante.
L'étrange cas du Dr Jekyll et de M. Hyde
par Robert Louis Stevenson - 1886
Le beau-fils de Stevenson a écrit : " Je ne crois pas qu'il y ait jamais eu un exploit littéraire comme celui de Dr Jekyll. Je me souviens de la première de la première fois que je l'ai vu malade, comme si c'était hier. Louis est descendu en bas avec de la fièvre ; il a lu près de la moitié du livre à haute voix ; et puis, pendant que nous étions encore en train de haleter, il était encore parti et était occupé à écrire. Je doute que la première ébauche ait pris jusqu'à trois jours."
La rumeur court qu'après quelques critiques de sa femme, Stevenson a brûlé cette première ébauche, pour ensuite réécrire l'histoire en trois à six jours.
Bonus : 3 Classiques
La machine à explorer le temps
par H. G. Wells - 1895
Un grand classique qui a inventé l'expression "machine à remonter le temps".
Ne regardez pas le film moderne, parce que ça se termine par une bagarre pour une raison quelconque. Prenez juste le temps de lire ce classique de la littérature de science-fiction.
Les vaisseaux du temps
Par Stephen Baxter (1995)
The Time Ships est la suite officielle de The Time Machine de H. G. Wells. Il a été autorisé par la succession Wells à marquer le centenaire de la publication de l'original, et, de l'avis général, il est en fait très bon.
Le Voyageur du Temps, poussé par son échec à sauver Weena des Morlocks, repart pour l'avenir. Mais cette fois-ci, l'avenir a changé, modifié par le récit même du voyage précédent du Voyageur.
Vingt-mille lieues sous les mers
Par Jules Vernes - 1870
Vingt-mille lieues sous les mers est considéré comme l'un des premiers romans d'aventures de la littérature et l'une des plus grandes œuvres de Verne, avec le Tour du monde en quatre-vingts jours et Voyage au centre de la Terre, et ce, dès sa sortie puis encore aujourd'hui. Verne lui-même est le deuxième auteur le plus traduit au monde depuis 1979, entre les écrivains de langue anglaise Agatha Christie et William Shakespeare.
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- Directeur : Christopher Nolan
- Écrivains : Jonathan Nolan (scénario), Christopher Nolan (scénario)
- Principaux acteurs : Christian Bale, Hugh Jackman, Scarlett Johansson
C'est la fin du 19ème siècle, nous sommes à Londres. Robert Angier, sa chère épouse Julia McCullough et Alfred Borden sont amis et assistants d'un magicien. Mais lorsque Julia meurt accidentellement au cours d'une représentation, Robert blâme Alfred pour sa mort et ils deviennent ennemis.
Depuis ce moment, tous deux deviennent des magiciens célèbres et rivaux, sabotant la performance de l'autre sur scène. Lorsqu'Alfred réussit un tour, Robert devient obsédé par l'idée de dévoiler le secret de son concurrent - avec toutefois des conséquences tragiques. A la fin, deux magiciens de scène s'engagent dans un "combat" pour tenter de créer l'ultime illusion de scène.
Ce qui rend ce film si incroyable, c'est que s'il s'agit bien d'un film sur les magiciens (ou illusionnistes), c'est aussi une étude de personnage complexe sur la façon dont les obsessions autodestructrices sont avec une histoire d'amour secondaire et une torsion steampunk. Une intrigue unique avec une distribution étonnante.
Le voyage dans la Lune (1902)
- Directeur : Georges Méliès (non crédité)
- Principaux acteurs : Georges Méliès, François Lallement, Jules-Eugène Legris
L'un des films muets les plus emblématiques et certainement l'image la plus célèbre de l'époque pré-fiction, "A Trip to the Moon" a été étudié et discuté pendant plus d'un siècle. Vous savez, certains films sont célèbres pour certaines scènes. Beaucoup d'entre eux ont des lignes de dialogue qui peuvent être citées.
Il existe un tout petit club exclusif de films dont on se souvient et qui est symbolisé par une seule image. Un visage dans la lune avec une fusée dans les yeux. Cette image de "A Trip to the Moon" est si célèbre qu'elle est immédiatement reconnaissable, même pour ceux qui n'ont jamais vu un seul film muet. Il a été mentionné et imité dans tout - des livres pour enfants aux vidéoclips.
Méliès a écrit le scénario, joué dans le film dans le rôle principal, conçu les décors et les costumes, réalisé, photographié et produit le film ! Il engagea même des acrobates des Folies Bergères pour jouer les habitants lunaires du nom de Sélénites, et les assistants habillés qui lançaient le canon étaient des danseurs du ballet du Châtelet.
Le 400e film de Méliès, le plus remarquable (six ans seulement après la légendaire première projection des Frères Lumière), a été réalisé avec un budget astronomique de 10 000 francs, très risqué, mais digne d'intérêt car il a connu un immense succès.
Un groupe d'hommes se rend sur la lune en se faisant tirer dessus dans une capsule à l'aide d'un canon géant. Ils sont capturés par des hommes-lune, s'échappent et retournent sur terre. Le même film que Martin Scorsese a utilisé dans "Hugo" est l'un des meilleurs films steampunk de l'histoire !
S'inspirant des livres de Jules Verne et H. G. Wells, George Méliès, pionnier du cinéma, réalise un film sur une fusée qui est envoyée sur la lune. Comme dans les œuvres de Verne et Wells, le film est devenu steampunk à cause de l'époque où il a été tourné. Même le steampunk est un sous-genre issu de la science-fiction, il suffit d'éléments du 19ème siècle ou d'avant pour tomber dans ce genre. Depuis le tournage de "A Trip to the Moon" au début du XXe siècle, il devient non seulement l'un des premiers films de science-fiction, mais aussi du genre steampunk.
D'une durée de 12 minutes et 52 secondes, le film se trouve sur YouTube et est considéré comme l'un des films les plus influents de l'histoire du cinéma. Tout cela en fait un film que tout cinéphile devrait regarder.
Le château ambulant (2004)
- Directeur : Hayao Miyazaki
- Écrivains : Hayao Miyazaki (scénario), Diana Wynne Jones (roman) (comme Daiana Win Jônzu)
- Principaux acteurs : Chieko Baishô, Takuya Kimura, Tatsuya Gashûin
"Howl's Moving Castle" est basé sur un roman fantastique écrit en 1986 par l'auteure Diana Wynne Jones, le premier d'une trilogie de livres mettant en scène le sorcier Howl, un homme puissant et vaniteux qui vit dans un château qui se déplace et peut se transformer en oiseau géant.
Howl's Moving Castle est une histoire d'amour entre une jeune fille de 18 ans nommée Sophie, maudite par une sorcière dans le corps d'une vieille femme, et un magicien nommé Howl. Sous la malédiction, Sophie part à la recherche de sa fortune, ce qui l'amène dans l'étrange château en mouvement de Howl.
Dans le château, Sophie rencontre le démon du feu de Howl, nommé Calcifer. Voyant qu'elle est sous une malédiction, le démon conclut un marché avec Sophie - si elle rompt le contrat qu'il a conclu avec Howl, alors Calcifer lèvera la malédiction qui pèse sur Sophie, et elle retrouvera sa forme de 18 ans.
Considéré par beaucoup comme l'une des meilleures œuvres de Hayao Miyazaki, ce film steampunk est un film d'animation impressionnant et visuellement étonnant, avec une histoire complexe. Comme tout film Miyazaki, c'est une expérience émouvante et dynamique qui entraîne le public dans des mondes étranges de fantaisie et d'inventions remarquables.
Les éléments steampunk sont très connus ici - le château lui-même est peut-être l'une des meilleures inventions du genre ! Le film a été nominé pour l'Oscar du meilleur film d'animation en 2003 et reste l'une des œuvres les plus célèbres de son impressionnant réalisateur. C'est une expérience très intéressante qui peut être regardée et appréciée par toutes sortes de publics.
Brésil (1985)
- Directeur : Terry Gilliam
- Écrivains : Terry Gilliam (scénario), Tom Stoppard (scénario)
- Principaux acteurs : Jonathan Pryce, Kim Greist, Robert De Niro
"Brazil" est une variante du roman de George Orwell de 1984. Le film se déroule dans un temps et un lieu qui semblent vaguement comme les nôtres, mais avec des graphismes et des politiques différents. La société est contrôlée par une organisation monolithique et les citoyens mènent une vie de paranoïa et de contrôle.
Le film est rempli de scènes violentes, intenses et sanglantes, y compris des tortures, des explosions dans des lieux publics, des corps et des parties de corps ensanglantés, des coups de feu et l'oppression des civils par un grand nombre de troupes de la police. À cause de cette violence, et à cause du ton noir du film, des personnages hilarants et des séquences souvent profondes, le film est meilleur pour les adolescents les plus matures ou sophistiqués.
Sam Lowry est un technocrate inutilement alambiqué et inefficace. Il rêve d'une vie où il pourrait s'éloigner de la technologie et de la bureaucratie et passer l'éternité avec la femme de ses rêves. Alors qu'il tente de rectifier l'arrestation injustifiée d'un certain Harry Tuttle, Lowry rencontre la femme qu'il poursuit toujours dans ses rêves, Jill Layton. Pendant ce temps, la bureaucratie l'a accusé d'être responsable d'une série d'attentats terroristes à la bombe, et la vie de Sam et de Jill est mise en danger.
Le " Brésil " fait espérer à tous un monde où les gens sont libres de vivre, de rêver et de protester. Après tout, comme dirait Harry Tuttle, "Nous sommes tous dans le même bateau".
La Cité des enfants perdus (1995)
- Directeurs : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet
- Écrivains : Gilles Adrien, Jean-Pierre Jeunet
- Principaux acteurs : Ron Perlman, Daniel Emilfork, Judith Vittet
"The City of Lost Children" offre une expérience bizarre et époustouflante avec des décors visuels fantastiques. Dans une société surréaliste et bizarre, des enfants ont été enlevés par un scientifique maléfique, Krank, qui veut voler leurs rêves et arrêter et inverser son processus de vieillissement accéléré.
Lorsque la bande des Cyclopes kidnappe Denree, le petit frère de l'ancien chasseur de baleines One, il est aidé par la jeune orpheline de rue Miette, qui vole pour la Siamoise Pieuvre, pour atteindre la plate-forme où Krank part avec sa femme naine clonée Mademoiselle Bismuth, ses six fils et un cerveau, et sauver les enfants.
Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est considéré comme l'un des meilleurs exemples de steampunk au cinéma. Il s'agit d'une fantaisie sombre avec une forte utilisation de décors de science-fiction du 19e siècle et on dit qu'il s'agit d'un hommage aux œuvres de Terry Gilliam.
Bien que ce ne soit certainement pas le film préféré de tout le monde, c'est sans aucun doute une expérience charismatique à tous points de vue.
Stardust (2007)
- Directeur : Matthew Vaughn
- Écrivains : Jane Goldman (scénario), Matthew Vaughn
- Principaux acteurs : Charlie Cox, Claire Danes, Sienna Miller
Le film commence il y a longtemps en Angleterre, dans un petit village de campagne simple. Un garçon devient un homme lorsqu'il s'aventure à travers la brèche à la poursuite d'une étoile tombée, pour prouver son amour pour la beauté du village. L'étoile n'est pas un morceau de roche, c'est une jeune fille, Yvaine.
Tristan, le jeune Tristan, n'est pas le seul à la chercher : trois sorcières, menées par Lamia, veulent que son cœur les rajeunisse ; et, les fils du défunt roi de Stormhold la veulent parce qu'elle tient un rubis qui donnera à l'une d'elles le titre du trône. Tristan est assisté de sa mère, victime d'un sort, et d'un pirate du ciel travesti. Tristan va-t-il gagner son grand amour ?
C'est un film fait pour les enfants et les adultes. Le conte de fées divertira les enfants, tandis que ses détours plairont à tout adulte dont l'enfance aurait pu inclure un livre de contes. Les costumes sont imaginatifs et luxuriants, et la construction en pierre du village ajoute à l'aspect féerique du film. Les effets spéciaux sont bien faits et les intérieurs sombres et détaillés.
"Poussière d'étoile" est assez amusant la première fois. Comme le film ne se prend pas trop au sérieux, certains pourraient le considérer comme loufoque au début, mais la meilleure façon de profiter de ce grand film n'est pas de s'attendre à un drame profond, mais un film steampunk amusant et frais.
L'illusionniste (2006)
- Directeur : Neil Burger
- Écrivains : Neil Burger (scénario), Steven Millhauser (nouvelle "Eisenheim l'illusionniste")
- Principaux acteurs : Edward Norton, Jessica Biel, Paul Giamatti
À la fin du XIXe siècle à Vienne, la célèbre illusionniste Eisenheim retrouve la duchesse von Teschen lorsqu'elle se porte volontaire pour participer à une illusion lors d'une de ses représentations.
Bien qu'ils ne se soient pas vus depuis quinze ans lorsqu'ils étaient adolescents, ils se reconnaissent presque immédiatement comme Edouard Abramovitch et Sophie von Teschen, eux qui, à l'époque, avaient un amour condamné à cause de leurs différences de classe. La duchesse va bientôt épouser le prince héritier Léopold dans ce qui serait pour lui un mariage à la seule recherche du pouvoir : renverser son père, l'empereur Léopold, ainsi que dépasser le côté hongrois de l'empire. Et l'intrigue continue.
Ce film est époustouflant à bien des égards. Visuellement, à l'intérieur comme à l'extérieur, il y avait une grande cohérence et rien ne semblait tendu. L'histoire s'est tissée de façon fluide à travers ces endroits et a semblé faire de ces endroits une partie vitale de l'histoire. "L'illusionniste" met en scène une parabole fascinante sur l'art, la religion et la politique - et les frontières floues qui les séparent.
Le monde fabuleux de Jules Verne (1958)
- Directeur : Karel Zeman
- Écrivains : Frantisek Hrubín, Jules Verne (roman)
- Principaux acteurs : Lubor Tokos, Arnost Navrátil, Miroslav Holub
Il s'agit d'un film époustouflant de "For The Flag" de Jules Verne, du maître metteur en scène tchèque Karel Zeman. Même l'histoire est jouée dans un style victorien tardif, les visuels sont à couper le souffle pour cette période. Zeman utilise l'animation, le graphisme, les décors peints, l'animation de modèles et l'action en direct pour créer l'atmosphère de Verne que le lecteur associe dans son esprit.
Le style rappelle celui de Georges Méliès. Réalisé en noir et blanc, le film contient des séquences sous-marines où les poissons nageant sont dessinés avec une telle précision qu'ils peuvent être utilisés dans un guide de terrain. Il y a des images de navires, de sous-marins, d'engins volants, de châteaux et de machines qui sont dessinées avec des détails remarquables.
L'atmosphère de la fin de l'époque victorienne est conçue pour ressembler à ce monde qui n'a jamais existé et pour nous enchanter par la magie de la science. Jules Verne lui-même serait fier de ce film. Une réalisation remarquable, ce film remarquable s'améliore à chaque fois que vous le regardez.
Jules Verne est souvent considéré comme le père du genre steampunk. Plusieurs de ses œuvres font appel à des créations scientifiques inhabituelles et fantastiques à une époque où elles ne pouvaient être créées. "Le monde fabuleux de Jules Verne" rend hommage au célèbre auteur en racontant l'histoire d'une bande de pirates qui kidnappent un scientifique afin de se procurer une arme futuriste pour les aider dans leur piraterie. Il mérite d'être regardé par tout bon cinéphile - et surtout par ceux qui aiment le genre steampunk.
Hugo (2011)
- Directeur : Martin Scorsese
- Écrivains : John Logan (scénario), Brian Selznick (livre)
- Principaux acteurs : Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Christopher Lee
Hugo est un film d'aventure historique basé sur le roman de Brian Selznick "L'invention d'Hugo Cabret". Un film incroyable - un MUST à voir et à préparer parce que ce film va vous faire vibrer !
Hugo est un orphelin qui vit dans les murs d'une gare dans les années 1930 à Paris. Il a trouvé comment régler les horloges et les différents appareils de son père et de son oncle qu'il utilise pour faire fonctionner les téléscripteurs de la gare. La seule chose qu'il lui reste qui l'associe à son père mort est un automate (homme mécanique) qui ne fonctionne pas sans clé. Hugo doit trouver la clé pour trouver le mystère qu'il lui fait confiance.
Ce qui est vraiment sympa, c'est que Hugo, dans ses aventures, rencontre Georges Méliès, qui travaille à la gare, et sa filleule. Hugo découvre qu'ils ont un lien avec son père et l'automate, et il découvre que cela déverrouille certains souvenirs que le vieil homme a enfouis en lui concernant son passé. Et c'est génial car Georges Méliès est une vraie personne, comme vous le verrez ci-dessous !
"Hugo" célèbre la naissance du cinéma et la préservation des films anciens. À un moment donné a un double rêve, se réveillant de l'un à l'autre, les deux formes de cauchemars liés au cinéma. En termes généraux, l'histoire de son héros, Hugo Cabret, est l'histoire de Scorsese.
Sherlock Holmes : Jeu d'ombres (2011)
- Directeur : Guy Ritchie
- Écrivains : Michele Mulroney, Kieran Mulroney
- Principaux acteurs : Robert Downey Jr, Jude Law, Jared Harris
Sherlock Holmes et son ami le Dr Watson unissent leurs forces pour déjouer et faire tomber leur plus féroce adversaire, le professeur Moriarty.
Sherlock Holmes enquête sur des attentats terroristes à Londres seulement puisque son ancien partenaire, le Dr John Watson, se mariera quelques jours plus tard avec Mary. Ses recherches désignent le professeur James Moriarty comme le responsable des explosions. Lorsque le Dr Watson et Mary sont attaqués dans le train alors qu'ils voyagent pour leur lune de miel, Holmes livre Mary à la protection de son frère, Mycroft.
Bientôt, Holmes et Watson révèlent que le professeur Moriarty a acheté des armes et des usines de munitions et tente de déclencher une guerre en Europe, tuant des dirigeants politiques et des hommes politiques. Sherlock et Watson doivent maintenant arrêter Moriarty et son dangereux associé, l'habile ancien colonel Sebastian Moran, pour éviter la guerre imminente.
Le film commence par une vaste explosion à Strasbourg, suivie d'une pyrotechnie similaire à Londres, Paris et en Allemagne, qui ponctue d'interminables courses-poursuites, combats dans les trains et batailles qui aboutissent à un décompte des corps qui anticipe la guerre mondiale que Holmes cherche à éviter.
Avril et le monde truqué (2015)
- Directeurs : Christian Desmares, Franck Ekinci
- Écrivains : Franck Ekinci (scénario), Benjamin Legrand (scénario)
- Principaux acteurs : Marion Cotillard, Philippe Katerine, Jean Rochefort
Le monde est radicalement différent de celui que nous connaissons dans les livres d'histoire. Nous sommes en 1941 et la géopolitique s'est développée bizarrement : Napoléon V règne sur la France et, depuis 70 ans, les savants ont mystérieusement disparu, privant l'homme de ses inventions.
Privé de radio, de télévision, d'électricité, d'aviation et de moteur à combustion, le monde est plongé dans une technologie dépassée, somnolant dans le savoir-faire du siècle précédent dominé par le charbon et la vapeur. Dans cet univers inepte, Avril, une adolescente, Darwin, son chat parlant, Pops, son grand-père et Julius, un jeune informateur de la police, partent à la recherche des parents d'Avril, deux des scientifiques disparus. Ils seront confrontés à de nombreux dangers et mystères dans ce monde nouveau et étrange.
"April and the Extraordinary World" est un film d'animation qui utilise parfaitement des éléments steampunk pour raconter l'histoire charmante d'une jeune fille à la recherche de ses parents. Cela se passe dans un monde où il n'y a pas d'arbres et où l'air est si mauvais que les gens ne peuvent pas vivre sans l'utilisation de masques. C'est un parfait exemple du genre steampunk.
Et pourtant, malgré cela, il se trouve que c'est une belle histoire que les adultes et les enfants peuvent apprécier. Il dispose de puissants paramètres visuels, apporte des décors d'animation classiques et nostalgiques qui fonctionnent parfaitement pour le film. L'animation est dessinée à la main, ce qui lui donne un aspect rétro solide.
20 000 lieues sous les mers (1954)
- Directeur : Richard Fleischer
- Écrivain : Earl Felton (scénario)
- Principaux acteurs : Kirk Douglas, James Mason, Paul Lukas
"20 000 lieues sous les mers" est la version de Disney du roman classique de Jules Verne du 19e siècle du même nom. Le visionnaire Jules Verne a écrit sur les sous-marins et les combinaisons de plongée au XIXe siècle, alors que tout cela n'était que de la science-fiction. Le studio Walt Disneys fait de l'ambitieux récit en haute mer de Verne le premier film d'action en direct du studio, et le résultat est impressionnant dès 1954.
Les océans à la fin du XIXe siècle ne sont pas un endroit sûr - de nombreux navires ont été perdus. Les marins sont rentrés au port avec l'histoire d'une baleine géante vicieuse avec une longue corne qui coule leurs navires. L'intrigue du film (qui n'a pas grand-chose à voir avec l'original de Verne) concerne le professeur Aronnax et ses deux compagnons, Conseil et Ned Land, qui embarquent sur un navire de guerre américain pour participer à la recherche du mystérieux monstre marin afin de tenter de percer le mystère.
Regardez la version originale de 1954 pour obtenir l'effet steampunk complet. Ce film est considéré par beaucoup comme la quintessence du film steampunk. C'est comme une version steampunk de Moby Dick !
Les Aventures du Baron Munchausen (1988)
- Directeur : Terry Gilliam
- Écrivains : Charles McKeown (scénario), Terry Gilliam (scénario)
- Principaux acteurs : John Neville, Eric Idle, Sarah Polley
Ce livre d'histoire filmique suit le héros titularisé et une jeune fille qui se baladent dans une série de contes, leur voyage qui ramène les spectateurs adultes à leur enfance et emmène les enfants dans une escapade fantastique au-delà de leurs rêves. Se faire avaler par un monstre marin géant, un voyage sur la lune, une danse avec Vénus et une évasion de la Faucheuse ne sont que quelques-unes des aventures improbables.
"Les Aventures du Baron Munchausen" est visuellement fascinant. Le film a reçu 4 nominations aux Oscars artistiques, et à juste titre - c'est un film magnifique à regarder. Les effets spéciaux sont étonnants, mais l'humour avec lequel ils sont employés l'est aussi.
Il ne suffit pas que l'un des amis du baron soit le coureur le plus rapide du monde. Il doit courir jusqu'en Espagne et revenir dans une heure pour aller chercher une bouteille de vin et sauver le cou du baron. Et il doit être capable de distancer une balle, de l'arrêter et de la rediriger vers l'homme qui l'a tirée.
Planète au trésor (2002)
- Directeurs : Ron Clements, John Musker
- Écrivains : Robert Louis Stevenson (d'après le roman "Treasure Island"), Ron Clements (scénario)
- Principaux acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Emma Thompson, Martin Short
L'intrigue originale portait sur un jeune homme nommé Jim Hawkins, le fils d'une famille qui possédait une auberge locale. Après la mort d'un vieux capitaine de mer nommé Billy Bones, Jim et sa mère ouvrent le coffre du marin et découvrent une carte. Il est révélé plus tard qu'il s'agit d'une carte au trésor du célèbre pirate Capitaine Flint. La suite de l'histoire suit la quête de richesse de ce jeune garçon.
Le public veut assister à une collision du XVIIIe siècle et du XVIIIe siècle, de galions et de clippers gréés de voiles solaires et d'aliens exotiques à la place des indigènes exotiques. Tout cela est là.
L'histoire du film est essentiellement celle du conte classique de Stevenson sur les pirates et l'aventure sur les mers, tandis que son décor et son langage visuel s'inspirent largement de la série classique de Lucas Star Wars (en particulier de The Phantom Menace).
"Treasure Planet" est une réinterprétation animée de cette histoire classique dans un cadre de science-fiction. Un mélange intéressant d'animation par ordinateur et d'animation dessinée à la main.
Bandits, Bandits (1981)
- Directeur : Terry Gilliam
- Écrivains : Michael Palin, Terry Gilliam
- Principaux acteurs : Sean Connery, Shelley Duvall, John Cleese
La garde-robe d'un jeune garçon contient un trou dans le temps. Par ce trou, les nains viennent en s'échappant de leur maître. Ils emmènent Kevin avec eux dans leurs aventures à travers le temps, de l'époque napoléonienne au début des années 1900, en passant par le Moyen Âge et le temps des légendes et de la forteresse des ténèbres extrêmes où ils affrontent le mal.
L'idée de Gilliam était d'explorer toute la "folie de notre société maladroitement ordonnée et le désir d'y échapper par tous les moyens possibles". Ainsi, le film laisse libre cours à son imagination, explorant la diversité d'un grand nombre de décors très différents.
"Time Bandits", illustrant l'imagination des enfants, représente le premier film de ce qui est devenu la Trilogie des rêves de Gilliam. Brésil, le chapitre du milieu, dépeint les rêves d'un individu d'âge moyen ; et Les Aventures du Baron Munchausen fait quelque chose de semblable pour un vieil homme.
Dans ce cas, le film utilise beaucoup d'éléments steampunk, car il combine la science-fiction avec un conte de fantaisie sombre et s'avère être l'un des films les plus importants dans le genre. "Time Bandits" est sans aucun doute un classique et l'un des grands moments de la carrière de Gilliam.
Hellboy II : Les légions d'Or maudites (2008)
- Directeur : Guillermo del Toro
- Écrivains : Guillermo del Toro (scénario), Guillermo del Toro (histoire)
- Principaux acteurs : Ron Perlman, Selma Blair, Doug Jones
Dans cette suite de l'aventure du super-héros démon rouge, un elfe maléfique rompt un ancien pacte entre les humains et les créatures, alors qu'il déclare la guerre à l'humanité. Il a pour mission de libérer l'Armée d'Or, un groupe mortel de machines de combat qui peuvent détruire la race humaine.
Alors que l'enfer sur Terre est prêt à éclater, Hellboy et ses amis doivent s'aventurer dans un étrange et ancien royaume pour empêcher l'Armée d'Or et le Prince Nuada de détruire l'humanité.
Le film se déroule dans un monde de dieux et de monstres, et certaines créations sont surprenantes, inventives, étranges, grotesques, dangereuses et aussi effrayantes que fascinantes. Le design de la créature est extraordinaire, un chef-d'œuvre de l'Art Déco - en particulier dans l'impressionnant Troll Market.
"Hellboy II : The Golden Army" est un ton général léger et fantastique ; il ne devient jamais trop oppressant ou sinistre pour les adolescents et les adultes qui aiment les fantasmes. De plus, son imagination visuelle est stupéfiante à voir. De plus, Del Toro se débrouille exceptionnellement bien en tant qu'écrivain. Il ne laisse jamais le fantasme devenir le point de mire du film, il se concentre plutôt sur les personnages et livre des scènes d'action que l'on peut qualifier de kickass.
SteamBoy (2004)
- Directeur : Katsuhiro Ôtomo (comme Katsuhiro Ohtomo)
- Écrivains : Sadayuki Murai, Katsuhiro Ôtomo (comme Katsuhiro Ohtomo)
- Principaux acteurs : Anna Paquin, Patrick Stewart, Alfred Molina
L'histoire suit 3 générations d'une famille britannique impliquée dans une percée technologique impliquant la vapeur. Rei est un jeune inventeur vivant au Royaume-Uni au milieu du XIXe siècle.
C'est la veille de l'Exposition universelle, une vitrine technologique. Ray Steam, vivant à Londres, est pris dans une tourmente de danger quand un mystérieux paquet contenant l'énigmatique Steam Ball est envoyé à sa maison avec la permission de son grand-père Lloyd.
Lloyd veut désespérément éviter que le Steam Ball ne tombe entre les mains de la Fondation O'Hara, une gigantesque entreprise vouée à l'innovation et dirigée par un personnage déconcertant qui est associé à Ray de plus d'une façon. Ils ont besoin de la Steam Ball pour propulser un monstre mécanique comme le monde n'en a jamais vu - et c'est à Ray de les arrêter.
Comme son nom l'indique, ce film d'animation est plein de vapeur. Le film a des idées intrigantes sur les vies humaines régies par des machines, c'est pourquoi la technologie de "SteamBoy" semble prometteuse. Ôtomo travaillerait sur le film depuis 10 ans, dessinant d'innombrables cellules d'animation à la main et à l'aide de ressources informatiques.
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (2011)
- Directeur : Brad Silberling
- Écrivains : Robert Gordon (scénario), Daniel Handler (livres) (en tant que Lemony Snicket)
- Principaux acteurs : Jim Carrey, Jude Law, Meryl Streep
Trois enfants - Violet, Klaus et Sunny Baudelaire - se retrouvent orphelins lorsque leur maison brûle, avec leurs parents dedans, dans des circonstances obscures. Ils sont confiés à la garde d'un parent, le comte Olaf. On s'aperçoit vite que le comte Olaf ne se soucie que des enfants des Baudelaire pour leur grand héritage.
Ce film est basé sur les trois premiers livres de "A Series Of Unfortunate Events". Je ne suis pas un fan de la série, mais le premier livre, The Bad Beginning, est génial. Comme les livres, le film est rempli d'événements épouvantables tout en montrant un peu d'humour - assez pour vous faire espérer une fin heureuse. Mais ne te fais pas trop d'illusions.
Comme son titre l'indique, ce film fait partie de la lugubre mais vitale souche de la littérature pour enfants dans laquelle les enfants souffrent terriblement, les parents et les adultes ont la même espérance de vie que les méchants dans les films d'action, et le courage et l'ingéniosité sont tout ce qui maintient les enfants vivants.
Le film met en vedette trois représentations d'enfants gagnantes, mais il est aussi visuellement époustouflant. Le film nous laisse aussi une fin réfléchie : aussi malheureux que fussent les enfants, ils sont, dans une certaine mesure, chanceux.
Atlantide : L'Empire perdu (2001)
- Directeurs : Gary Trousdale, Kirk Wise
- Écrivains : Tab Murphy (scénario), Kirk Wise (histoire de)
- Principaux acteurs : Michael J. Fox, Jim Varney, Corey Burton
Nous sommes en 1914 et Milo Thatch, petit-fils de l'arrière-arrière Thaddeus Thatch travaille dans la chaufferie d'un musée. Il sait qu'Atlantis était réelle, et il peut y arriver s'il a le mystérieux journal des Shephards, qui peut le guider vers Atlantis. Mais il a besoin de capitaux pour un voyage. Son employeur le trouve absurde et refuse de financer une idée aussi folle.
Il rentre chez lui dans son appartement et y trouve une femme. Elle l'emmène à Preston B. Whitmore, un vieil ami de ses grands-pères. Il lui donne le journal des bergers, un sous-marin et un équipage 5 étoiles. Ils traversent l'océan Atlantique, font face à un gros homard appelé le Léviathan, et atteignent finalement l'Atlantide. Mais l'équipage d'Atlantis a-t-il une soif de découverte, ou autre chose ?
"Atlantis : The Lost Empire" est un film d'aventure pour enfants avec une belle animation et une bonne dose d'esprit et de personnalité. Bien qu'il ne fasse pas partie des grands classiques de Disney, c'est quand même un film steampunk que je regarderais à nouveau, principalement pour la beauté et l'énergie de l'animation elle-même.
Adèle Blanc-Sec (2010)
- Directeur : Luc Besson
- Écrivains : Luc Besson (scénario), Jacques Tardi (bandes dessinées)
- Principaux acteurs : Louise Bourgoin, Mathieu Amalric, Gilles Lellouche
Inspiré de la série de bandes dessinées du même nom de Jacques Tardi, le film se déroule en 1910. Il existe une technologie égyptienne ancienne ultra-perfectionnée, associée à des inventions extraordinaires - et tout cela, combiné à des éléments mystiques, donne l'exemple parfait d'un film steampunk.
Désespérée de guérir sa sœur, Adèle Blanc-Sec brave les tombes égyptiennes anciennes et la crapule égyptienne moderne pour retrouver un médecin momifié et le ramener à Paris. Elle espère que le professeur Espérandieu utilisera alors ses pouvoirs inhabituels pour ramener le médecin à la vie afin qu'il puisse, à son tour, utiliser ses compétences sur sa malheureuse sœur.
Mais à Paris, Espérandieu est déjà en train de semer le chaos, ayant donné vie à ce qui était un œuf de musée sûr mais qui est maintenant un ptérodactyle très actif. Paris, en 1911, n'est peut-être pas l'endroit le plus sain.
Avec une prestation charismatique de Louise Bourgoin et des effets spéciaux intéressants, "Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" a été bien accueilli par le public et la critique. C'est une expérience amusante et curieuse que tous les publics peuvent apprécier.
La Boussole d'or (2007)
- Directeur : Chris Weitz
- Écrivains : Chris Weitz (scénario), Philip Pullman (roman)
- Principaux acteurs : Nicole Kidman, Daniel Craig, Dakota Blue Richards
Une note très mauvaise et injuste pour ce film de style steampunk qui crée des méchants plus complexes et pose des questions plus intrigantes que les autres de cette liste. En tant qu'expérience visuelle, je dirais qu'elle est superbe - très proche de "Hugo". En tant que fantasme, c'est un défi.
L'histoire tourne autour de Lyra Belacqua, une fille qui a été élevée comme orpheline dans un collège d'Oxford sous le parrainage de son "oncle", un scientifique aventureux nommé Lord Asriel. Mais la plus grande aventure de Lyra commença plus près de chez elle, le jour où elle entendit parler d'une particule extraordinaire.
De taille microscopique, la poussière magique possède des propriétés profondes qui pourraient unir l'ensemble des univers. Mais il y avait ceux qui craignaient la particule et qui voulaient la détruire. Envoyée au cœur d'une terrible lutte, Lyra a été forcée de chercher de l'aide auprès des clans, des " gitans " et des redoutables ours blindés. Et alors qu'elle voyageait dans un danger incroyable, elle n'avait aucune idée qu'elle seule était destinée à gagner, ou à perdre, cette bataille. Le film fait courir Lyra d'un danger à l'autre, et elle est généralement sauvée par une aide qu'elle et nous n'avons jamais vue venir.
"The Golden Compass" se déroule dans un univers parallèle où une sombre compagnie menace de séparer les enfants de leurs vrais amis imaginaires. Et ce monde est rempli de machines, de décors magnifiques et de tonnes de gadgets steampunk à savourer.
Van Helsing (2004)
- Directeur : Stephen Sommers
- Écrivain : Stephen Sommers
- Principaux acteurs : Hugh Jackman, Kate Beckinsale, Richard Roxburgh
Van Helsing est dans le monde pour débarrasser tout mal, même si tout le monde n'est pas d'accord avec lui. Le Vatican envoie le chasseur de monstres et son allié, Carl, en Transylvanie. Ils ont été envoyés sur cette terre pour arrêter le puissant comte Dracula. Pendant ce temps, ils s'associent à une princesse tzigane, Anna Valerious, qui est déterminée à mettre fin à une ancienne malédiction sur sa famille en détruisant le vampire. Ils ne savent pas comment faire.
Le tournant du film est marqué par le fait que Dracula et Van Helsing se battent l'un contre l'autre, sauf que Van Helsing est un loup-garou cette fois-ci. Cette séquence a lieu pendant une pleine lune pour qu'il puisse faire cette transformation, mais la lune continue fréquemment à aller derrière les nuages, provoquant Van Helsing à prendre sa forme humaine pendant ces périodes. Il fonctionne comme un outil dramatique pour rendre le combat intéressant.
Le design de production "Van Helsing" est divertissant et imaginatif. Les monstres sont tous réimaginés avec beaucoup de flair, en particulier la création de Frankenstein, l'un des meilleurs de ses nombreux portraits d'écran. L'histoire rend hommage aux films classiques sur les monstres de la voûte d'Universal, ainsi qu'à de nombreuses aventures des temps modernes.
La Machine à explorer le temps (2002)
- Directeur : Simon Wells
- Écrivains : H.G. Wells (roman), David Duncan (scénario précédent)
- Principaux acteurs : Guy Pearce, Yancey Arias, Mark Addy
L'intrigue de "La Machine à explorer le temps" parle d'un voyage dans le temps mal fait, très mal fait. Basé sur le roman classique de science-fiction de H.G. Wells, un scientifique et inventeur est déterminé à prouver que le voyage dans le temps est possible.
Alexander Hartdegen, un scientifique du 19e siècle, passe des années à faire des recherches, à développer et à construire la première machine à remonter le temps après avoir tragiquement perdu sa fiancée Emma, qui a été tuée par un agresseur. En testant sa machine à remonter le temps, Hartdegen est projeté 800 000 ans dans le futur, où il découvre que l'humanité s'est divisée entre le chasseur et le traqué.
Les Morlocks ont évolué sous terre au cours de l'âge des ténèbres après la chute de la lune et ont attaqué la surface en surgissant par des trous d'eau poussiéreux. Ils chassent les Eloi pour se nourrir. Les Eloi sont une race de gens à la peau brune ; leur vie est une idylle de tonnelles feuillues, de cascades et d'élégantes structures forestières, mais ils sont tellement fatalistes envers les Morlocks qu'au lieu de les combattre, ils se salent et se poivrent tous seuls.
La ligue des gentlemen extraordinaires (2003)
- Directeur : Stephen Norrington
- Écrivains : Alan Moore (bandes dessinées), Kevin O'Neill (bandes dessinées)
- Principaux acteurs : Sean Connery, Stuart Townsend, Peta Wilson
Allan Quatermain rassemble une splendide équipe de personnages extraordinaires aux pouvoirs légendaires pour combattre la terreur technologique d'un fou connu sous le nom de "Le Fantôme". La Ligue comprend le capitaine Nemo, la vampire Mina Harker, un homme invisible nommé Rodney Skinner, l'agent des services secrets américains Tom Sawyer, l'invincible Dorian Gray et le dangereux Dr Jekyll/M. Hyde.
M (un maître espion du gouvernement de Sa Majesté) les informe que les dirigeants de l'Europe vont se réunir à Venise et que les mystérieux méchants vont faire sauter la ville pour déclencher une guerre mondiale. Et la Ligue doit les arrêter. L'action se déplace plus tard vers les lacs gelés de Mongolie, où le leader ennemi a construit un gigantesque palais d'usine pour fabriquer des robots soldats.
Ce film présente de magnifiques scènes de techno-Steampunk. Le sous-marin Nautilus est une démonstration époustouflante d'ingénierie, mais aucun sous-marin Steampunk n'est complet sans une foule de gadgets, une automobile à six roues et des armes imaginatives.
Wild Wild West (1999)
- Directeur : Barry Sonnenfeld
- Écrivains : Jim Thomas (histoire), John Thomas (histoire)
- Principaux acteurs : Will Smith, Kevin Kline, Kenneth Branagh
Film sous-évalué, mais les meilleures bouffonneries et gadgets en font un excellent film steampunk. Le plus gros problème de ce film vient du fait qu'on peut clairement voir qu'il aurait pu être meilleur et qu'il a un scénario général vraiment faible.
Le film est autour de deux agents fédéraux spéciaux qui sont chargés par le président U. S. Grant d'enquêter sur la disparition d'un grand nombre de scientifiques de haut niveau. Ils tombent sur un complot visant à assassiner Grant, par un narcissique qui veut rendre la moitié du pays à la Grande-Bretagne et à l'Espagne, et garder le reste entre les mains du méchant (Dr Arliss Loveless).
"Wild Wild West" est un conte d'avertissement sur les garçons et leurs jouets et ce qui se passe quand une grande star, Will Smith, et un réalisateur, Barry Sonnenfeld, sont donnés beaucoup trop d'argent pour jouer avec. Vous pouvez regarder ce film pour voir de plus près la mode du 19ème siècle et trouver l'inspiration pour créer vos propres vêtements victoriens inspirés du steampunk.
C'est tout.... Que pensez-vous de cette liste classique de films steampunk ? Lequel serait votre préféré ? Faites-le nous savoir dans les commentaires !
N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil à nos montres steampunk !
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Dans la partie précédente que tu peux toujours découvrir en cliquant par ici, nous précisions que le steampunk est un genre mélangé de cultures populaires de la fin du 19e siècle et des réalités des historiques de l'époque, entre imaginaire rétro-futuriste esthétique et surtout un jeu rempli de références où chacun peut apporter son bagage culturel. C'est tout cela qui fait la richesse de ce genre.
L'époque où il s'ancre est une véritable époque fondatrice du point de vue historique mais aussi du point de vue des fictions populaires. Sa naissance répond parfaitement à la période contemporaine où l'on joue de plus
en plus avec ce que le public sait de la fiction et de ses codes, et donc où les
discours bêta textuel rencontrent un grand succès .
Les années 80 qui ont vu la naissance du steampunk sont donc une période où l'on cherche à ré-enchanter le monde; non plus par des utopies mais par un recyclage de l'avenir tel que l'ont rêvé les générations précédentes. C'est ce que certains appellent la "post-modernité", un concept qui reste malgré tout discutable.
Il faut donc dire que le saut direct de 1880 à 1980 et les spécificités de chacun de ces moments font la genèse de ce genre.
Tout cela fait du steampunk un objet tout à fait passionnant et riche en analyse, surtout du point de vue des multiples transformations et appropriations qu'il a subi depuis ses origines et de la manière dont est devenu pour certains une culture et un véritable mode de vie.
Il s'agit de jouer avec le passé et donc de s'inscrire dans la culture et la
ré-appropriation créative, du ré-agencement; qui est centrale aujourd'hui
la culture populaire, en particulier lorsqu'elle est couplée avec internet et aux outils numériques qui permettent de tout découper, mélanger, dé-contextualiser.
On peut par exemple penser aux individus qui rejouent des scènes de Star-Wars sur youtube, qui écrivent des fan-fictions Harry Potter ou qui se costument lors de conventions.
Ces univers fictionnels fournissent un cadre, un espace, bref un bac à sable qui
la définition la plus basique du jeu et de ce que permet l'attitude ludique .
C'est ce lien entre je passion fiction mondes imaginaires comme cadre de l'expression de l'identité individuelle et collective qui pousse à participer.
Participer, c'est prendre part à ce qui se passe, donc s'inscrire dans un collectif. Mais c'est aussi s'approprier les objets et donc en prendre une part pour se construire son individualité propre et cela peut prendre des formes extrêmement nombreuses.
Dans le cas du steampunk, les activités participatives foisonnent en particulier. Ce genre a pris tout son essor et sa dimension au travers des arts plastiques et visuels, plus encore que les fan-fictions une autre sagas.
Le steampunk ne se lit pas: il se vit, il s'incarne dans les corps, dans un mode de vie, dans une volonté de créativité permanente, dans une volonté de casser les codes notre vie quotidienne.
Un bon exemple est typiquement le festival burning man qui se déroule
chaque année aux USA . Durant toute une semaine, des milliers de participants vivent en autarcie en plein désert. C'est l'occasion rêvée de donner vie aux projets les plus fous, notamment artistiques, avec des chars, des sculptures géantes, des défilés, des expositions et des costumes plus incroyables les uns des autres.
Il est d'ailleurs assez amusant de voir à quel point les codes visuels du festival ont été inspirées par mad max, avec notamment le célèbre thunderdome qu'on retrouve à burning man et dans mad max 2, avant de devenir lui-même une source
d'inspiration pour le mad max sorti en 2015 .
Ce festival est bien empreint de rétro futurisme et de steampunk .Dans la culture
steampunk, les costumes sont toujours complété d'accessoires divers comme la montre gousset, la canne à pommeau de cuivre et d'argent, lunettes de tunnel et d'aviation -les fameuses "googles"- et autres jet-packs qui rendent hommage à des films canons, comme par exemple Rocketeer de Joe Johnston, une petite perle méconnu signée Disney qui a malheureusement fait un énorme vide à l'époque, comme d'ailleurs tous les films steampunk.
Le corps est toujours présent dans l'imaginaire steampunk. Il est performé par ses fans avec des jeux sur l'extension du corps ou sur le brouillage par exemple des frontières genrées.
Les cosplays que l'on retrouve le plus souvent dans les catalogues d'illustration ou sur les sites amateurs sont les objets customisés: guitare
électrique, livre, lunettes...Tout fan de steampunk aime les vieux livres en couverture de cuir reliée, mais aussi d'ordinateurs, bijoux, voitures, console de jeu?
Ces images d'objets transformés ou créés par les amateurs font le bonheur des
sites de partage d'image, en particulier tumblr, facebook et plus encore le réseau social pinterest (dont le principe est d'épingler des images sur un mur numérique par rapport à une thématique) qui est tout à fait adapté à ce type de collections où
chacun peut échanger ses plus belles pièces.
Le steampunk s'inscrit dans le règne du D.I.Y (Do It Yourself), c'est à
dire dans la coopération et l'apprentissage qui forgent un sens une sorte de
très fort sentiment communautaire. Chaque petit élément, chaque customisation
chaque costume, fait l'objet non seulement d'une série d'images présentant le produit fini avec fierté, mais aussi des tutoriels détaillés, des vidéos explicatives,
des photographies qui montrent les étapes intermédiaires de la création de l'objet.
Sur les forums spécialisés, on trouve des conversations instructives sur comment vieillir une veste en cuir, comment transformer un train électrique du commerce en majestueux représentant de l'imaginaire victorien, comment fabriquer une maquette de zeppelin, comment dessiner un robot steampunk etc...
Les questions ne manquent pas et les réponses non plus. Chacun y va de son
conseil, de son expertise en fonction de ses compétences. Cela ne vaut d'ailleurs pas que pour les objets physiques même si c'est particulièrement présent cette culture.
On peut aussi apprendre par exemple à construire sa maison dans un style steampunk dans ce bac à sable géant qui est le jeu que l'on nomme Minecraft.
Ce qui ressort globalement des nombreuses créations amateurs comme les cosplay, les objets, les dessins et autres créations numériques, c'est que contrairement à d'autres genres, il ne s'agit souvent pas de prendre une oeuvre appartenant déjà à un genre pour cadre mais le genre lui-même comme un tout. Les fans de SF qui décident par exemple de faire un cosplay a présenter dans une convention ne vont pas généralement se déguiser en personnage générique de science fiction mais en personnage de sagas emblématiques comme Star Wars, Star Trek, Stargate SG-1, Battlestar Galactica, Mass-Effect etc...
Or, dans la culture steampunk, il est beaucoup plus courant de ne pas faire
référence un oeuvre en particulier ou de se dire que l'on crée un personnage steampunk. Il peut bien sûr y avoir une influence de Jules Verne, un peu de Lovecraft, de Tesla et tout un tas d'oeuvres un peu plus récentes mais il s'agit surtout beaucoup de vrais amateurs de s'inspirer d'un mash-up total, d'une forme hybride qui n'est pas directement influencée par un personnage ou une oeuvre précise.
Il existe bien sûr des exceptions, tout comme il peut arriver dans l'autre sens de se déguiser en personnage de science fiction totalement imaginaire. Cependant, la proportion de ce type de création dans le steampunk est énorme et pour le constater il suffit de se rendre cinq minutes dans n'importe quelle convention.
Le steampunk n'est donc pas un genre dans lequel devrait s'inscrire des occurrences ou des oeuvres marquantes mais bel et bien une pure esthétique , transposable et aux frontières floues. D'ailleurs lorsqu'on pense steampunk, on ne pense pas directement à une oeuvre spécifique mais à un décor global, fait de zepplins et de sous-marins cuivrés. Il n'y a pas à proprement parler d'univers précis ou d'oeuvre fondatrice, le steampunk n'a pas eu son Star Wars ou son Seigneur des Anneaux et c'est ce qui le rend difficile à expliquer aux néophytes du genre.
Ce genre est un univers à lui tout seul et donc sans oeuvres précises. Cette absence de références autres que la période historique sur laquelle se basent
les fictions de cette époque en ont fait un genre très particulier et c'est loin
d'être un handicap, car les fans du genre peuvent encore plus
facilement que les autres s'éloigner des cas liés au non respect d'une oeuvre.
Cela explique aussi en partie la fièvre participative qui anime ces passionnés.
Partons en premier lieu sur l’origine et la définition d’un des genres populaires les plus récents mais aussi des plus mystérieux où l’on croise une version fantasmée de Paris ou de Londres en pleine révolution industrielle, mais aussi l’imaginaire Jules Verne des voitures volantes faites en cuivre nourries à la vapeur .
Enfilez vos montres à gousset et partons ensemble en voyage dans cet univers fantastique !
Le steampunk peut se définir comme la science fiction victorienne, en référence au règne de la reine Victoria d’Angleterre qui s’inscrit dans la veine du rétro-futurisme. A l’origine, au début des années 80 ce genre mené sous la forme d’un jeu littéraire quasiment oulipiens.
L’oulipo est un groupe fondé au milieu du XXème siècle avec des littéraires et des mathématiciens qui réfléchissaient leur discipline par le prisme de la difficulté, à savoir comment la contrainte leur permettait paradoxalement d’améliorer et de libérer leur créativité. On compte alors parmi les membres de l’oulipo des gens très connus comme Raymond Queneau, Georges Perec (qui a écrit « La disparition », un livre où il s’est interdit d’utiliser la lettre E) ou encore plus récemment Marc Levy qui écrivait toutes ses histoire avec obligatoirement un appartement à New-York et un fantôme inclus.
Ce petit jeu littéraire est imaginé par trois amis auteurs de science fiction: Tim Powers, James Blaylock et K.W Jeter . Ces derniers voulaient partager un projet commun: inventer un nouveau genre et se moquer du trop sérieux cyberpunk.
Le cyberpunk est alors un genre très à la mode à cette époque, lui-même basé sur un imaginaire très technologique et très urbain; avec comme figure de proue l’écrivain américain William Gibson, qui a lancé le mouvement au début des années 80 dans une perspective assez proche: « l’anticipation ». Il s’agissait d’explorer les dérives du monde hyper-industrialisé qui se profile à l’horizon avec l’informatique, les mondes virtuels, les matrices, l’humanité augmentée ou encore les mégalopoles tentaculaires .
Mais alors, qu’en est-il du Punk ? Le suffixe « Punk » à l’époque évoquait alors une certaine vision politique, une forme de critique sociale qui portait tout le genre. On peut le retrouver aujourd’hui dans des séries comme l’excellent « Black Mirror », même si d’un point de vue littéraire, le genre cyberpunk a presque disparu aujourd’hui.
Nous pouvons noter cependant dans un autre registre le très attendu jeu video Cyberpunk 2077.
Nos trois jeunes auteurs (Tim Powers, James Blaylock et K.W Jeter) dans un esprit parodique et ludique, voulaient revenir à l’émerveillement des premières heures de la science fiction : celle de l’époque où l’on croyait encore au mythe moderne du progrès, un mythe largement entamé par les horreurs la seconde guerre mondiale . Ils ont donc inventé steampunk en remplaçant le très moderne « cyber » qui renvoyait au monde virtuel, par « steam », qui signifie vapeur et donc nous renvoie immédiatement à la première révolution industrielle des années 1880.
Le cyberpunk était un genre pessimiste qui avait laissé tomber justement l’émerveillement scientifique, le goût pour les récits d’aventures très divertissant propre à l’esprit punk du début du XXème siècle.
Cependant, au début des années 80, le film « Star Wars » et toutes les productions du duo Spielberg / Lucas vont relancer cet esprit et le steampunk s’inscrit cette fois du point de vue de la littérature dans cette lignée d’un retour au « senso fender » : ce fameux émerveillement cher au début du 20e siècle qui n’avait pas encore connu ces deux guerres mondiales terribles.
Parfois rattaché à la science fiction, parfois la fantasy, le genre steampunk se rapproche plus généralement du courant du rétro-futurisme : c’est à dire du fait d’imaginer le futur à partir du passé ou un passé modifié beaucoup plus avancé que le nôtre. Nous sommes alors sur un mode proche de l’uchronie où un petit élément de changé au sens notre histoire peut en changer toute la course et où l’auteur imagine les conséquences sociales de ces bifurcations (et si les russes avaient gagné la guerre froide, et si les dinosaures s’étaient pas éteints etc…)
Les fans de la série « Sliders » se reconnaîtront ce genre d’essais. Il s’agit dans le cas du steampunk et du rétro-futurisme au sens large de prendre un pan de l’histoire et d’imaginer non pas de nouvelles révolutions et nouvelles innovations, mais de pousser les technologies et le fonctionnement social du moment à leur paroxysme, soit en restant à cette époque, soit en allant jusqu’a aujourd’hui ou plus tard.
Donc, dans le genre rétro-futurisme, on peut citer par exemple l’excellente série de jeux vidéo "Fallout", qui joue avec humour sur ce décalage lié au fait de montrer un futur bloqué dans les années 60, ou encore le jeu "Bioshock" qui, dans la même veine, appartient à un autre sous genre qu’on appelle en général le Diesel punk.
Pour le genre steampunk, le but consiste à imaginer un futur tel qu’il était pensé au moment de la première révolution industrielle: c’est de la machine à vapeur inventée par James Watt. (Oui, le mot Watts vient bien de là…).
Il peut s’agir d’imaginer aussi une fin 19ème siècle avec une technologie sur des machines à vapeur avec ses rouages complexes et ses rivées cuivrée qui permettent une avancée très importante et quasiment magique pour l’époque.
Souvent le steampunk met en scène un paysage très urbain, le Londres Victorien ou le Paris de la construction la tour Eiffel, mais aussi parfois d’autres lieux comme l’ouest américain dans la série qui anticipe le steampunk de l’ouest américain, comme dans la série « les mystères de l’ouest ».
Une évocation typique du steampunk sera alors d’imaginer une voiture volante conduite par un automate en cuivre survolant la tour Eiffel encore inachevée. Les romans de Jules Verne ont une très grande inspiration ainsi que tout l’imaginaire des « Pulp », ces magazines de fiction populaires au début du XXe siècle.
Les robots géants fonctionnant à la vapeur, iles croiseurs de combat à coups de rayons mortels menés par des gentleman en redingote, des savants fous criant « It’s Alive » et des femmes en corset habitent un Londres hanté par Jack l’éventreur en 1888. La récente série Penny Dreadful, tire justement son nom des publications d’horreur populaire en Angleterre rend très bien cette ambiance esthétique.
Cela crée vraiment une vision très particulière, très visuelle même si née dans un cadre littéraire et jouant avec l’histoire avec grand H. Cela joue aussi beaucoup avec les références visuelles cette époque, qui a vu naître toute une culture populaire industrielle moderne. Le fait que les créateurs de ce genre qui dans les années 80 aient choisi cette époque Victorienne est donc lié aux changements sociaux et techniques qu’elle à connu, mais aussi à l’émergence d ‘une fiction de genres très populaire.
Les deux sont liés car c’est l’énorme boom économique et technique qui a permis la naissance des médias de masse comme la radio, l’imprimerie moderne et plus tard et télévision, donc nouveau public pour cette culture.
Les invasions du steampunk du coup voulaient revenir à l’esprit des premiers temps de la science fiction tout en incluant dans cet esprit un mélange de références fictionnelles propres au fourmillement plus contemporain.
Ils se sont lancé le défi de codifier ce nouveau genre très « méta », c’est à dire très conscients de jouer avec les codes fictionnels plutôt que de raconter une histoire réelle.
La particularité du genre steampunk est donc d’être un mélange hétérogène de science-fiction avec une grande importance accordée à l’innovation technologique et à ses conséquences futuriste de fantasy urbaine. On y trouve souvent des éléments de magie, des éléments issus du folklore urbain et puis le fantastique. On y croise des sciences occultes, du spiritisme cher à Sir Arthur Conan Doyle.
Le succès littéraire des trois fondateurs va être immense et entraîner avec lui un mouvement très vaste qui va largement les dépasser. Ironiquement d’ailleurs, l’écrivain le plus représentatif du genre cyberpunk -William Gibson- parodié à ses débuts à même co-écrit un roman steampunk avec Bruce Sterling se nommant « La machine à différence » . Dans ce roman, un ordinateur est inventé au milieu du 19e siècle et entraîne bien sûr des bouleversements énormes dans la société de l’époque. En bref, ce genre réunit le fantasme d’une époque où l’on croyait encore au progrès tandis que les désillusions de notre modernité poussent parfois à une forme de nostalgie de cet âge d’or totalement idéalisé .
Plus que l’époque elle-même et une recherche de vérité historique, c’est l’imaginaire et l’esthétique issus de la culture populaire de cette époque qu’on retrouve largement recyclé de façon fantasmée, fétichisée, devenant même une véritable culture avec ses codes et ses adeptes. La communauté très présente sur internet du steampunk doit donc beaucoup au siècle victorien de la même mani!re que "Games of Thrones" doit beaucoup au moyen-âge. C’est ce qui rend le steampunk différent des genres plus anciens comme la science-fiction et la fantasy qui seront néanmoins tous des catégories cumulatives: c’est à dire qu’une fois qu’on a posé les bases et établi une première définition collective acceptée, chaque oeuvre qui est ajouté à ce répertoire le change un peu et le redéfinit.
Le steampunk, lui, est beaucoup plus récent et si il conserve une partie de cette approche, il s’approprie des oeuvres et une époque, il lui offre une renaissance de manière méta-textuelle. Plutôt que de faire référence plus ou moins consciemment aux oeuvres passées appartenant au genre, il ici d’intégrer plutôt dans les univers des oeuvres liées à l’époque à laquelle on fait référence. Par exemple, dans le chef-d’oeuvre d’Alan Moore, comic-book steampunk « La ligue des gentlemen extraordinaires », les héros ne sont autres que Dorian Gray (le personnage d’Oscar Wild), le capitaine Nemo (issu de l’oeuvre de Jules Verne) ou encore Allan Quatermain (l’aventurier type inventé par Henri hagarde). Alan Moore fait plus que rendre hommage à la production culturelle de la fin du XIXème siècle, il la rend canon, il la rend réelle dans son univers : c’est ça être meta.
Si au fond, toute fiction est un commentaire des fictions précédente, dans le cas du steampunk cela fait partie de son ADN .Sans que ce soit toujours aussi appuyé que dans le cas d’Alan Moore, l’intégration de la fiction et le commentaire sur cette dernière sont la constante d’un genre qui est arrivé beaucoup trop tard pour être totalement neuf. Ainsi on peut affirmer que H.G Wells et Jules Verne sont les écrivains fondateur de la science fiction, mais on ne peut pas dire qu’ils sont aussi fondateurs du steampunk bien qu’il agisse de leur style et de leur esthétique -entre autres- que les auteurs fondateurs ont voulu reproduire.
Cela paraît presque paradoxal mais dire qui sont les créateurs du steampunk serait comme dire que la fantaisie est née en même temps que les mythes antiques et que les légendes moyenâgeuse. Les mythes antiques et légendes moyenâgeuse ne sont à l’origine de la fantasy que parce qu’ils se font fait appropriés, digérés, transformés, adaptés, fantasmés, parfois même trahis par les auteurs modernes comme J.R.R Tolkien où Robert Howard.
Le steampunk n’a donc de sens que parce qu’il arrive dans les années 80 et s’inscrit dans un retour en force de l’esthétique des premières grandes fictions populaires, un moment spécifique de l’histoire qui donne une forme spécifique à ce retour un retour. Plein de bricolage et de mélange de créativité expliquent pourquoi depuis sa création le steampunk est devenu plus qu’un genre littéraire, mais tout un univers créatif, une sous culture où se sont emparés des tas de personnes tout autour du monde.